Traverses hivernales: les intervenants en mode solution

16 janvier 2014
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L’Isle-aux-Coudres doit pouvoir mieux faire face aux situations d’urgence en cas d’isolement. C’est ce que croit la municipalité, ainsi que les intervenants locaux qui travaillent à peaufiner le protocole d’entente en mesures d’urgences.

Suite aux problèmes de navigation vécus en début d’année par la traverse Saint-Joseph-de-la-Rive et Isle-aux-Coudres, une rencontre avait lieu mardi avec les différents intervenants touchés par la problématique d’isolement insulaire. Le Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix (CSSSC) et l’Agence de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale y participaient, tout comme la Société des traversiers du Québec (STQ), la Sûreté du Québec (SQ), la Coopérative des techniciens ambulanciers de Charlevoix (CTAC) ainsi que les municipalités de l’Isle-aux-Coudres et des Éboulements et la MRC de Charlevoix y ont participé.

« C’est une première ébauche pour regarder les responsabilités de chacun et ce qu’on peut faire de plus », résume le maire de l’Isle-aux-Coudres, Dominic Tremblay. « Pendant la tempête l’autre jour, le traversier est resté coincé et nous sommes restés à découvert pendant six heures. Par un temps pareil, même un hélicoptère n’aurait pus voler. Nous n’avons pas encore vécu de situation vraiment problématique, mais ça peut arriver. Nous sommes à la recherche de solutions. »

Ce que souhaite le maire Tremblay, c’est l’amélioration des services de santé sur l’isle, notamment la nuit et en cas de découverture du lien terrestre. Il souhaite également que la traverse prévoit, dans la mesure du possible, les périodes où les difficultés de navigation peuvent survenir et du coup resserrer ses communications avec les services d’urgences insulaires. Le dragage des quais fait également partie des discussions.

« Il ne faut pas paniquer. Nous sommes autonomes, mais il nous en manque un peu pour faire face à des cas majeurs. Il faut aller plus loin », constate le maire Tremblay. « Si un événement grave survient à l’île et que la traverse est bloquée, les ambulances ne peuvent pas traverser, la SQ n’ont plus. Nos pompiers ne peuvent pas recevoir d’entraide », énumère-t-il.

Le groupe d’intervenants se réunira de nouveau à la mi-février. « Je suis confiant qu’on trouvera des solutions. Ce ne sera pas parfait, mais ça sera déjà beaucoup. J’aimerai que nous réglions ça cette année pour l’hiver prochain, et déjà mettre en place ce qui est possible dès maintenant. »

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