Rencontre au sommet pour la pénurie de médecins

20 Décembre 2013
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(BL et ÉB) Les intervenants locaux devront user d’originalité s’ils veulent attirer et garder davantage de médecins dans Charlevoix. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue avant Noël entre le ministre Réjean Hébert et les deux préfets de Charlevoix ainsi que des représentants du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix (CSSSC).

Une rencontre positive, mais qui n’aura pas permis d’obtenir un statut particulier pour Charlevoix. « Nous voulions avoir deux nouveaux médecins par année pendant dix ans, mais il nous a dit non. Tout le monde au Québec en manque, des médecins », précise le préfet de la MRC de Charlevoix-Est, Sylvain Tremblay.

Le CSSSC était notamment représenté lors de cette rencontre par sa présidente Diane Mailloux et le Dr Pierre Carrier afin d’y expliquer la problématique. À titre d’exemple, 1500 patients uniquement dans la MRC de Charlevoix n’ont pas de médecin de famille et la population est vieillissante.

« On a un besoin criant de jeunes médecins qui viennent, s’installent et fassent du bureau. C’est sérieux et important. On va retravailler ensemble en janvier et l’Agence est intervenue pour dire qu’elle modulera certaines choses. Pour l’instant, les jeunes viennent quelques années et s’en vont. Comme MRC, comme élus, les soins de santé, c’est un soin de base et c’est préoccupant », expose la préfet Claudette Simard.

Sylvain Tremblay souligne que des actions de concertation seront faites localement afin d’améliorer la rétention des médecins. « Un peu comme une grande séduction. Il faut que tous les partenaires travaillent ensemble », explique-t-il, citant par exemple l’importance d’avoir des possibilités d’emploi pour les conjoints, de faciliter la recherche de places en garderie, etc.

Mme Simard souhaite une suite tangible dans ce dossier du côté du ministère ainsi que de celui de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, qui participait également à la rencontre : « Ils ont promis de suivre de près les effectifs. Ils nous ont écoutés, savent quelle situation nous vivons. On va travailler et eux aussi. »

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