Le Domaine Charlevoix se cherche des investisseurs

8 octobre 2013
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Le promoteur du Domaine Charlevoix, Florent Fortier, relance la vente des 168 terrains de son développement résidentiel de Baie-Saint-Paul, souhaitant du coup s’associer des partenaires pour en partager les tâches et les bénéfices.

« Je ne suis pas en difficultés financières. Je me chercher des partenaires. Actuellement, c’est ma femme et moi qui offrons le service de vente. Et j’ai 70 ans. Graduellement, je ferme mes dossiers. Ça fait neuf ans que j’ai acheté ici et je cherche des partenaires pour participer à la commercialisation », expose le propriétaire de ce site de 20 millions de pieds carrés.

Selon lui d’ailleurs, l’immobilier charlevoisien est un placement avantageux, à preuve le bond des valeurs foncières des municipalités dans les dernières années. « Je crois que Charlevoix est une région qui va prendre de l’ampleur. L’intérêt du Club Meb pour le Massif, même s’ils ne signent pas, est la preuve de l’intérêt d’investisseurs étrangers qui vont nous amener du monde. La valeur des terrains ici a doublé depuis six ans », expose M. Fortier.

Depuis un an, huit terrains ont trouvé preneur au Domaine Charlevoix qui compte actuellement une seule maison construite, soit la maison modèle. « Nous ne sommes prêts que depuis juillet à vendre. Nous nous donnons cinq à sept ans pour vendre l’ensemble des lots. Nous avons comme objectif de vendre environ 26 lots pas année en moyenne, soit la moitié de ce qui est vendu actuellement sur le marché entre les Éboulements et Baie-Saint-Paul », ajoute M. Fortier.

Coproriétaire du site avec son épouse Jeanne Raymond, M. Fortier calcule sa valeur à 100 millions $ une fois les maisons construites, dont 25 millions $ en volume de vente. Le coût des terrains varie de 50 000 $, en zone forestière, à 200 000 $ pour la vue complète sur le fleuve pour des projets variant de 400 000 $ à 700 000 $. À titre d’exemple, la maison modèle, située sur un terrain de 184 00 $, est à vendre au coût de 625 000 $. Ancien site récréotouristique, le Domaine Charlevoix garde intact le parc Laure-Conan, qui restera la propriété des futurs résidents.

«  Notre client type est natif des régions et vit à Montréal. Il veut revenir en région à sa retraite et vend ses avoirs en ville », précise M. Fortier qui invitent les citadins de la métropole à rouler trois heures vers Charlevoix plutôt que deux vers les Laurentides.

 

 

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