(EB)La grève de la construction et les restrictions environnementales ont causé des retards aux travaux au Quai de Pointe-au-Pic. Une demande a d’ailleurs été faite afin de prolonger de quelques semaines la durée de ceux-ci. «La prolongation est nécessaire pour faire le vibrofonçage et entrer la palplanche dans le fond sous-marin. Le fait d’être dans l’aire de vie du béluga, la grève et le fait qu’on doit composer avec les éléments naturels et la température nous ont forcé à prolonger jusqu’au 30 août », explique Guy Néron secrétaire trésorier de la Société de gestion des infrastructures de transport (SOGIT). Un premier bateau est attendu le 15 septembre. « On se met au défi d’être prêt, mais on n’a pas le choix. Je suis confiant, le pire du travail est fait », poursuit M. Néron.
En ce qui a trait à la gare intermodale, qui desservira les usagers du quai et peut-être éventuellement ceux du train, le projet en est à l’étape des études préliminaires. Un consultant mène actuellement ces études. « Début septembre, on fera une consultation sous forme de « focus group». C’est un outil important, essentiel, qui fait partie d’un tout, au minimum pour le maritime mais idéalement pour l’intermodal», insiste-t-il, se gardant bien de privilégier un site particulier. « Il faut voir quel est l’emplacement optimal », se contente-t-il de dire.
Au quai de Cap-à-l’Aigle, les travaux d’enrochement accuse un léger retard, mais seront complétés d’ici la fin août.
Les travaux sont avancés au quai de Pointe-au-Pic qui devra être prêt à recevoir ses premiers bateaux.
