Le quai de Cap-à-l’Aigle sera enroché

16 mai 2013
Temps de lecture :

Finalement, le quai de Cap-à-l’Aigle sera enroché. Réunis en rencontre mercredi, les administrateurs de la Société de gestion des infrastructures de transports (SOGIT) de Charlevoix ont rendu leur décision, écartant le sursis financier proposé par la mairesse de La Malbaie, Lise Lapointe.

« Les travaux démarreront mardi matin avec l’enrochement du quai notamment », affirme le président de la SOGIT, Bernard Maltais. « Le conseil d’administration n’a pas retenu la proposition de La Malbaie parce que les certificats d’autorisation que nous avons pour les interventions sur le quai et les compensations pour l’habitat du poisson, qui découlent de procédés acceptés par le gouvernement, sont caducs. Nous calculons qu’un délai d’un an serait nécessaire pour reprendre le processus au complet », explique M. Maltais.

Ce dernier précise également que réviser le projet « devient très complexe, d’autant plus que le financement apporté par la Mme Lapointe n’est pas totalement accroché ».

Si le ton des échanges serait resté « correct » lors de la rencontre de la SOGIT, la mairesse Lise Lapointe a fait savoir aux médias son intention d’expliquer sa version de l’affaire.

Rappelons qu’en début de semaine, la mairesse de La Malbaie avait demandé le report du début des travaux afin de présenter un plan financier pour sauver le quai de l’enrochement. Un donateur privé aurait notamment versé 500 000 $ pour la réhabilitation de l’infrastructure.  

Pour Bernard Maltais, il s’agit maintenant « pour la SOGIT de se concentrer à offrir un service de haut niveau au quai de Pointe-au-Pic » pour l’accueil des bateaux de croisière.

Partager cet article