Le maire Jean Fortin n’ignorait rien de ce qui a été présenté à ses concitoyens lundi puisqu’il siégeait sur le comité sur l’avenir des petites Franciscaines depuis les débuts. « Cette démarche, on y acquiesce, on la comprend. Il faut être réaliste », a-t-il commenté à l’issue de la rencontre.
C’est à la fin mars, en séance extraordinaire, que devrait être adopté le document synthèse qui décrit dans le détail les paramètres de la vente de l’ensemble conventuel, évalué à 13 030 100 $ si on exclut les deux maisons situées de l’autre côté du boulevard, évaluées à près de 600 000$. « C’est un document très touffu qui mérite notre attention. On a à préciser certains détails, mais on veut respecter la démarche et les échéanciers. 2 ou 3 ans, c’est demain », de dire le maire Fortin.
Une entente de principe pour un changement de zonage a été entreprise en amont. De même, la ville est sollicitée par la congrégation afin qu’elle s’implique dans certains dossiers spécifiques, dont les Jardins de François. « Notre devoir est d’assurer que les objectifs du legs sur l’allure générale puissent se concrétiser et qu’on les respecte. Nous devrons établir la règlementation pour l’ensemble du domaine, en favorisant une mixité d’usage», poursuit-il. Une acquisition par la Ville n’est cependant pas envisageable, pas plus que le positionnement des Habitations aux 5 clochers sur le site.
« On en a discuté, on est venu visiter avec notre groupe de recherche technique, mais ce serait difficile. On est en train de faire des offres sur des terrains actuellement et on est pris avec des délais, alors qu’ici, c’est encore zoné agricole. Les Soeurs veulent vendre aussi d’un seul tenant », précise le maire. Dans un monde idéal, il imagine un collectif charlevoisien acquérir l’ensemble conventuel et travaillerait à un moyen de conserver l’intégrité des lieux, un idéal partagé par Sœur Françoise Duchesne.
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