Fibrotech veut s’installer à l’Aéroport de Charlevoix

26 Décembre 2012
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L’entreprise clermontoise Fibrotech caresse deux projets d’envergures, dont une usine de construction d’avions à l’Aéroport de Charlevoix. La valeur des investissements frôleraient les 4 millions $ et permettraient la création d’une trentaine d’emplois. 

L’entrepreneur Luc Tremblay, copropriétaire de l’entreprise Fibrotech, confirme deux projets pour 2013. « Nous cherchons à bâtir une usine de fabrication d’avions deux place et d’avions agricoles, qui servent notamment à la surveillance de pipeline aux États-Unis et à l’arrosage agricole. »

L’usine devrait s’installer à l’Aéroport de Charlevoix, si la MRC de Charlevoix-Est parvient à faire dézoner une nouvelle portion de terrain et créer une zone industrielle. « Ça fait longtemps qu’on travaille sur ce projet. Et il faut s’installer à côté d’un aéroport », ajoute M. Tremblay, souhaitant s’installer au printemps 2013.

« En affaire, ça presse toujours », lance le dynamique entrepreneur, pressé par des contrats américains.  l’usine de Clermont est. D’une superficie de 10 000 pieds, l’usine nécessiterait un investissement « frôlant le un million $ ».

20 emplois à Clermont

M. Tremblay et son associé, l’américain Louis Cimon, souhaitent également doubler la superficie de l’usine située au Parc industriel de Clermont, spécialisée à l’origine dans les matériaux composites et la fabrication de pièces d’aviation. « On s’organise pour rester ici », déclare M. Tremblay, qui avait déjà flirté avec l’idée de déménager sa nouvelle production de barres d’armature en matériaux composite du côté de Québec. Un produit breveté par l’entreprise dans les dernières années et conçu pour remplacer les armatures d’acier utilisées notamment dans les infrastructures de béton.  « Nous aurons toujours le problème de la main d’œuvre, mais on y arrive quand même en recrutant à l’extérieur, même si ça nous coûte plus cher », ajoute M. Tremblay.

Fondée en 2000, Fibrotech avait construit son usine de Clermont au coût de 2,5 millions $, sera doté des quatre machines « prototypes » de cette nouvelle production. « Afin de réduire les coûts de transport, nous ferons la production dans des usines satellites à l’extérieur. Le marché visé est celui des États-Unis et de l’Europe. »

20 emplois devraient être créés et seraient ceux annoncés il y a trois semaines par la députée de Charlevoix et Première ministre Pauline Marois. Québec est sollicité dans le cadre de ces projets, mais aucune aide financière n’a été confirmée.

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