Pauline Marois confirme un hôpital pour La Malbaie

22 novembre 2012
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‘Il est toujours question d’un hôpital neuf pour La Malbaie ‘, affirme Pauline Marois. ‘Un hôpital qui pourrait être un agrandissement sur le site actuel, selon le scénario choisi.’

Lors d’une entrevue téléphonique, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré et Première ministre du Québec déclare également qu’il « faut être franc avec les gens de La Malbaie. On ne prend pas d’engagement qu’on ne peut pas tenir. Il y aura un décalage dans le temps avec (la construction de l’hôpital de) Baie-Saint-Paul », rappelle-t-elle. « Je l’ai dit souvent aux gens de La Malbaie, et ça m’étonnent un peu qu’ils se questionnent encore, qu’on ne pourrait pas faire les hôpitaux en même temps. Dans le cas de La Malbaie, le projet est moins avancé. Il  y a le rehaussement sismique et les plans et devis se finalisent. Tout ça est en évaluation. »

Au lendemain du budget de son gouvernement et des rumeurs sur les projets d’infrastructures, Pauline Marois se fait rassurante : « Les projets (des hôpitaux) suivent leur cours. Les gens n’ont pas à s’inquiéter. (…) Au plus tard, je crois au début de la prochaine année, vers la fin janvier et le début février 2013, on devrait être assez clair sur les échéanciers. »

Pas de moratoire

Et pour Mme Marois, pas question d’un moratoire sur la question de deux hôpitaux neufs pour Charlevoix, tel que demandé par la Coalition pour la survie de l’hôpital de La Malbaie et de la mairesse Lise Lapointe. « La décision (des deux hôpitaux) a été prise depuis un moment déjà. (…) On ne reprendra pas le scénario. Sinon, ça veut dire que ça retarde le tout de cinq à six ans. Est-ce que les gens sont prêts à ça? »

Enfin, la Première ministre déplore que le « gouvernement précédent a été inadéquat dans ses annonces de projets d’infrastructure, les sous-évaluant. Sur 18 grands projets qu’ils ont réalisés, 80 % ont eu des dépassements de coût. »

Elle ajoute : « (Avec les hôpitaux), j’hérite d’un dossier géré par l’ancien gouvernement. Je dois finir un travail mal ficelé. Je rappelle qu’ils avaient évalués le projet pour Baie-Saint-Paul à 120 millions $ alors qu’on en est à 320 millions $. Par ailleurs, j’ai hâte que ce soit réglé, mais c’est une question de temps. »

Si la santé accapare beaucoup d’attention dans la région, la députée se dit attentive aux autres « beaux projets » régionaux, comme celui de Campus de Charlevoix et du mont Grand-Fonds. « Et il y a d’autres projets sur lequel ont réfléchi et pour lesquels nous regardons comment nous pourrions les soutenir », Mme Marois rappelant que sa circonscription doit, comme toutes les autres de la province, poussée ses projets à travers les programmes ministériels et mécanismes en place.

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