Le planteur de harts de Martin Brisson

30 août 2012
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 Dimanche, le monumental Planteur de harts, œuvre du sculpteur Martin Brisson, a été inauguré, point d’orgue des festivités entourant le 50e du film Pour la suite du  monde. Pour le sculpteur passé maître dans l’art de travailler le bois et la pierre, cette œuvre représentait un défi… de taille. « C’est une première œuvre de fer et c’est fait avec de l’acier à bateau du chantier des Leclerc. J’ai choisi ce matériau à cause des formes, de la hauteur. Dans l’immensité du décor, ça prenait quelque chose d’imposant, je le voyais comme ça », explique-t-il.

 

A posteriori, il qualifie l’œuvre qu’il a dévoilée dimanche de «folie». «Je suis allé chercher moi-même le financement, et c’est pas encore fini! C’est une folie, mais tu parles aux jeunes de l’Isle et ils ne savent pas c’est quoi, un planteur de hart!  Il était temps qu’on fasse quelque chose pour que tout le monde se souvienne, tout le temps », poursuit l’artiste.  Des membres du comité organisateur ont enfourché le canot, s’improvisant planteurs pour recréer la fameuse pêche au coeur du film.

 

Une plaque expliquant ce qu’est ce qu’un Planteur de harts sera installée un peu plus tard cet automne. Martin Brisson ne tarit pas d’éloge à l’égard du film jubilaire. «Ce film-là, ça été mon introduction, ma porte d’entrée sur l’isle. Je suis fier, parce que le Planteur de harts est une œuvre profondément insulaire! C’est une belle histoire… », de conclure l’artiste.

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