Un prix Ken Spencer remis groupe GER 3 du centre éducatif Saint-Aubin: Apprendre autrement et réussir

Par Emelie Bernier 15 mars 2012
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Dans la classe de M. Richard, on apprend autrement. Ici, les élèves créent des robots, incarnent des personnages d’un autre siècle dans une web série dont ils écrivent, tournent et montent les épisodes, font des entrevues destinées à la télévision qu’ils ont eux-mêmes mis sur pied à l’école secondaire, font des cours de mathématiques avec leurs parents…

 

Ces efforts et ces autres façons de faire ont récemment été récompensés d’un prix Ken Spencer, accompagné d’une bourse de 1000$.

 

Les prix  Ken Spencer pour l’innovation en enseignement et en apprentissage existent depuis 3 ans et visent à reconnaître et à diffuser les initiatives novatrices dans le secteur de l’éducation publique au pays.

 

Cette année, plusieurs centaines de projets ont été soumis à un jury qui en a sélectionné 7, dont le projet pédagogique de la classe du groupe à effectif réduit  (GER 3) réduit de Richard Lahaie, enseignant titulaire. 

 

C’est la première fois qu’une école québécoise reçoit un prix Ken Spencer.   « Ça représente 4 périodes par cycle de 9 jours et ça permet à tous d’être motivés, moi le premier », explique M. Lahaie. « Je vois les élèves embarquer et réussir et ça me donne de l’énergie. Cette reconnaissance nationale, c’est pour eux, mais aussi pour les parents qui les accompagnent, l’équipe enseignante, la direction qui est réceptive. Ça nous donne le goût d’aller encore plus loin! », s’enthousiasme-t-il.

 

Le prix a été remis à l’occasion d’une cérémonie par Ron Canuel, président de l’Association canadienne d’éducation.  Selon lui, l’éducation a besoin d’un sérieux coup de barre pour intégrer davantage de diversité, à l’exemple de ce qui se fait à Saint-Aubin. « Impliquer les élèves, les faire travailler en équipe, pousser la question de l’innovation en intégrant les technologies, mais pas n’importe comment, ça favorise l’acquisition de connaissances, c’est l’avenir de l’éducation. C’est ce qu’on promeut et c’est ce qui est prouvé par les recherches », a-t-il souligné.

 

L’association qu’il préside existe depuis 1891 et regroupe des dirigeants des milieux de l’éducation, de la recherche et de l’établissement des politiques, notamment. Son mandat est de favoriser l’innovation et la transformation de l’éducation publique au Canada.

  

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