Un bilan mitigé pour le tourisme durant le temps des Fêtes

16 janvier 2012
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Cette année, il est bien difficile pour Tourisme Charlevoix de dresser un bilan de la période des Fêtes puisque certains endroits ont accueilli de nombreux touristes alors que d’autres plus près du Massif de Charlevoix ont connu des baisses notamment en raison du manque de neige et du temps anormalement plus doux.

La baisse de 21 % enregistrée au Massif se serait transférée dans certains établissements hôteliers. «J’ai l’impression que c’est ce qui s’est passé à Baie-Saint-Paul, mais en même temps pour les maisons touristiques, le bilan est bon en général, commente la directrice générale Sylvie Marquois Dandurand. Pour Charlevoix-Est aussi, le résultat est différent d’un endroit à l’autre, mais on constate une légère hausse au centre de plein-air les Sources joyeuses et le Mont Grand-Fonds a aussi accueilli de nombreux visiteurs.»

Une diminution de l’achalandage a aussi été constatée au Casino de Charlevoix. «Cette baisse semble généralisée selon les différents bilans qui ont été faits, constate le conseiller en communications Marc Giasson. Nous accueillons plus de gens lorsque le jour de Noël tombe en plein milieu de semaine puisque les touristes viennent en semaine et durant les week-ends. Le 31 décembre a été notre journée la plus achalandée. Nous avions un décompte multimédia. Nous avons proposé de l’animation durant plusieurs journées.»

Au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, le temps des Fêtes a été très calme. « L’achalandage a été très limité durant le temps des Fêtes, environ la moitié de l’an dernier. C’est lié au contexte de Baie-Saint-Paul. Il n’y avait pas de neige, donc pas de monde. Après la fin du marché de Noël, il n’y a plus rien à Baie-Saint-Paul », constate le directeur Jacques St-Gelais,  se questionnant sur la concentration des activités sur les 2 fins de semaines que dure l’événement. Il évalue la possibilité de proposer des activités « hors marché de Noël » l’an prochain. «Je pense que c’est une erreur de tout faire en même temps », conclut-il.

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