Le Conseil d'administration de l'ex Institut Hubert Reeves réplique

Par Emelie Bernier 15 Décembre 2011
Temps de lecture :

Serge Genest a répliqué aux articles qui mettaient en lumière des liens dudit institut avec la filière nucléaire. Il préfère attendre que la réaction de la Presse avant de faire des commentaires, mais a confirmé avoir exigé personnellement une rétractation au quotidien.  

 

« L’Institut Hubert-Reeves n’est pas et n’a jamais été dans la filière nucléaire », énonce par voie de communiqué  M. Genest, qui se trouvait hors du pays lorsque La Presse a publié l’article incriminant.

 

Il poursuit en indiquant que « le rôle des sociétés d’exploration Ressources Strateco et Ressources Abitex citées dans l’article de La Presse s’est limité à  procurer à nos chercheurs des échantillons de carottes de roche de la région des monts Otish.  Pour l’IHR, l’activité de ces chercheurs  constitue un projet de recherche académique d’une grande portée scientifique qui pourra avoir des applications éducatives, économiques, touristiques et  ainsi contribuer au développement durable d’une région à vocation minière.» Il prétend aussi que l’IHR n’a fait aucun lobbying dans le dossier du parc de mont Otish, ce qui avait été mis en doute par le journaliste André Noël de la Presse.

 

« D’aucune manière, l’IHR n’a dérogé à sa mission de recherche scientifique et de diffusion de la connaissance. Au contraire, ceux qui y ont travaillé l’ont fait à titre gratuit pour la cause de la connaissance et pour le développement de la mission que nous nous sommes donnée. Si  M. André Noël s’était enquis auprès des responsables et des chercheurs de l’IHR, il n’aurait pas semé inconsidérément une si dommageable confusion », conclut M. Genest, comme président du conseil d’administration.  

 

 En ce qui concerne l’ utilisation du nom insitut Hubert Reeves, Louisiane Gauthier, vice-présidente aux communications, explique. «  «Tant que les statuts légaux n’ont pas été modifiés, nous devons utiliser ce nom. Mais nous sommes très respectueux de la décision de M. Reeves», a-t-elle dit pour éviter toute confusion. Chose certaine, elle assure que le conseil d’administration «est déterminé à poursuivre le projet».Mme Gauthier assure ne pas avoir enregistré de désaffection. «Les partenaires autour de la table sont tous encore là», dit-elle, ne niant pas pour autant que chacun avait été bouleversé par cette histoire.

 

Partager cet article