Feu vert pour une coop alimentaire à Saint-Fidèle

14 Décembre 2011
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 La mobilisation a été importante lundi dernier à Saint-Fidèle où 75 personnes ont pris part à la première rencontre visant à fonder une coopérative alimentaire.

Sans épicerie depuis l’été dernier, les citoyens de Saint-Fidèle ont répondu avec intérêt à l’invitation lancée par Claude Richemont et Christiane-Carole Perron pour la formation d’une coopérative alimentaire. « Avec une telle participation, on constate qu’il y a vraiment un besoin. Un comité provisoire de 11 personnes a été formé. Selon ce que les gens nous ont dit, nous allons travailler dans le sens d’une épicerie et d’un point de service pour l’essence », précise M. Richemont.

C’est devant une salle comble et intéressée que le conseiller en développement de coopératives, Sébastien Girard, a exposé les grandes étapes menant à la création de cette forme d’entreprise. « Mettre en place une coop, ça prend de six à huit mois. Dans le cas d’une épicerie, il faut compter au moins huit mois », a précisé M. Girard, expliquant qu’une étude de marché devra notamment être réalisée afin de bien identifier les besoins. « Le premier défi dans la création d’une coopérative est de se doter d’un service commun et à long terme; il faut changer ses habitudes de consommation. Dans un milieu comme ici, pour que ce service soit rentable, ça dépend de la mobilisation des citoyens. Au final, une coop doit être utile et avoir un rôle collectif », a-t-il notamment souligné.

Au Québec, on compte 3300 coopératives qui ont un chiffre d’affaires global de 22 milliards $. La plus importante est Desjardins avec la moitié des 90 000 employés du mouvement coopératif québécois. Dans Charlevoix, on compte notamment une coopérative alimentaire à Baie-Sainte-Catherine.

 

Christiane-Carole Perron et Claude Richemont ont orchestré cette première rencontre visant à doter Saint-Fidèle d’une coop alimentaire.

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