Profitant d’une mobilisation importante du milieu, la maison de soins palliatifs de Charlevoix espère obtenir l’accord final du ministère de la Santé pour son financement récurrent en février prochain. Une étape incontournable qui, une fois franchie, permettra de donner les premières pelletées de terre à ce projet de 2,3 millions $ pour une ouverture fin 2012.
Au cours de la dernière année, le conseil d’administration de la maison L’Angélique ainsi que les bénévoles de sa Fondation ont « travaillé fort ». Le projet, qui était de 1,8 million $ au départ avec six lits, a été majoré à 2,3 millions $ pour permettre l’ajout de quatre lits (service de répit). Les esquisses finales ont été complétées, le terrain de la côte Bellevue rendu accessible et la campagne de financement va bon train. Enfin, les discussions avec le ministère de la Santé devraient connaître un dénouement positif imminent. « Comme les autres maisons de soins palliatifs au Québec, il est nécessaire de franchir les étapes l’une après l’autre. En moyenne, de cinq à sept ans de travail sont requis pour réaliser un tel projet. En ce qui nous concerne, le projet a été dévoilé il y a peine 18 mois », souligne la présidente du conseil d’administration, Christiane Desmeules, remerciant tous les bénévoles qui ont soutenu le projet et ont permis la mobilisation de la population.
Le président de la Fondation L’Angélique, Rock Boulianne, constate pour sa part que la campagne de financement a du succès : « En date du 13 décembre, nous avons récolté 550 000 $, et ce, en moins d’un an. Plus de 125 000 $ de cette somme proviennent uniquement de la vente de parcelles de terrain », souligne-t-il. « L’élément qui donne du poids à notre dossier est l’importance de la participation de la population. »
Pour aller de l’avant avec la construction de la maison de 10 chambres au coût de 2,3 millions $, L’Angélique doit obtenir son financement récurrent de fonctionnement auprès de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale. Pour un budget de fonctionnement de 700 000 $ par année, la part du ministère de la Santé s’élèverait à 240 000 $, soit l’équivalent de quatre lits. « Le reste sera assuré par la Fondation », précisent Mme Desmeules et M. Boulianne. En supposant que l’Agence donnera son feu vert en février, L’Angélique pourra lancer les appels d’offres à l’hiver pour une ouverture de la maison à la fin de 2012.
