26 avril 2024
La majorité des préoccupations citoyennes touchent la protection des paysages. Quelque 75 personnes ont assisté à cette toute première présentation des plans d’avenir de Boralex pour Charlevoix.
Les gens de Boralex étaient là pour entendre et répondre aux questions, pas «pour avoir un chèque en blanc», comme a bien expliqué Patricia Lemaire de Boralex, en début de soirée.
On s’est inquiété des impacts du dynamitage, des retombées économiques du projet communautaire, de la dimension des éoliennes (120 mètres), de la philosophie de Boralex, de la conformité avec le statut de Réserve mondiale de la Biosphère, mais surtout de l’impact visuel de l’installation de 150 éoliennes.
Le chanoine Jacques Roberge, qui gère le territoire du Séminaire du Québec, assure que «les activités forestières et celles des propriétaires de baux (chasse, pèche et villégiature) font bon ménage».
La question des simulations visuelles a retenu l’attention, mais celles montrées à l’écran n’a pas fait taire les inquiétudes. En revanche, Boralex a prévu dépêcher les 29 et 30 novembre quelqu’un qui répondra, de façon pointue, à ces questions. Il sera à la bibliothèque René-Richard.
Les citoyens ont répété vouloir une protection accrue des paysages, si importants à l’industrie touristique, un fardeau qui incombe à Boralex.
