Des travaux s’imposent à l’aréna Luc et Marie-Claude de Baie-Saint-Paul

Par Emelie Bernier 11 novembre 2011
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« C’est un équipement vieillissant », concède le maire, Jean Fortin. Sa ville assume 85% des frais reliés à cet équipement supra municipal et d’importants travaux sont à prévoir à moyen terme, notamment en ce qui a trait au système énergétique.  «Le programme énergétique à lui seul, c’est entre 700 000$ et 1 000 000 $. Il faut aussi enlever le fréon, changer la surfaceuse qui est désuète et remplacer l’éclairage » résume M. Fortin.

Au-delà de 150 000$ sont consacrés annuellement aux besoins énergétiques du bâtiment. « Ce sont des investissements importants, mais subventionnables. À long terme, on fera aussi des économies. »

 

En  ce qui a trait à la surfaceuse, on entend plutôt solliciter le milieu. «On est à former un comité pour aller chercher l’argent dans le milieu. Nos partenaires  vont être sollicités pour ça », poursuit le maire.

À plus court terme, un 40 000$ sera investi dans le remplacement du système d’éclairage.

L’aréna disposait l’an dernier d’un budget de 515 000$. Celui-ci atteindra les 550 000$ cette année. Le budget est invariablement déficitaire. L’an dernier, pour des revenus de 163 000$, les dépenses ont atteint 338 000$.

 

La séance régulière du conseil des maires du mercredi 9 novembre a d’ailleurs donné lieu à quelques échanges. Rosaire Lavoie, maire de Saint-Hilarion, ne s’est pas gêné pour faire connaître son point de vue sur le 15% des frais incombant aux autres municipalités de la MRC. « Le 8000 à 10 000$ qu’on met dans l’aréna, c’est de l’argent mal dépensé », a-t-il  commenté.

 

« Il y a des notes discordantes, concède Jean Fortin. Des gens qui trouvent que ça coûte cher, que c’est pas géré comme il faudrait, il y en a. Ça fait 7 ou 8 ans qu’on fonctionne 85%/15% et normalement, c’est établi pour longtemps. Si l’équipement faisait de l’argent, il y aurait répartition, mais bon c’est déficitaire. On a des événements qui ont des retombées pour toute la MRC à bien des niveaux. Les questionnements qu’on a à avoir maintenant, c’est comment moderniser l’équipement pour qu’il soit intéressant pour ceux qui le fréquentent.»

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