Projet de fusion pour la commission scolaire?

Par Emelie Bernier 27 octobre 2011
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La commission scolaire de Charlevoix pourrait fusionner avec une commission scolaire limitrophe. Il s’agit là d’une des pistes de solution étudiées afin de traverser la crise existentielle actuellement vécue au sein de ces institutions qui font l’objet de critiques de toutes parts.

 

« Le Ministère a fait des scénarios, dont celui d’une commission scolaire par région administrative », de dire

le président de la commission scolaire de Charlevoix (CSC), Benoît Simard. Il concède que le « statu quo n’est plus possible ». « Ça fait au-delà de 20 ans que je suis à la CSC et depuis plusieurs années,  notre existence même est remise en question. L’ADQ et maintenant François Legault en ont fait leur cheval de bataille », poursuit-il.

 

Réunie en conseil général la fin de semaine dernière,  la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) en est arrivée à un plan d’action sur deux ans. «. Le plan d’action comporte des mesures qui devraient nous mener à un renouveau des commissions scolaires,  notamment en simplifiant l’administration. Il y a un engagement à regarder vers les fusions et les échanges de services. On doit modifier nos façons de faire », explique-t-il.

 

Il déplore la notion de prime à la performance mise de l’avant par la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp. « Quand les commissions scolaires ont été créées, c’était justement pour assurer l’équité de l’éducation, que ce soit au Nunavut ou à Montréal. La ministre touche à des principes universels et immuables! » La CSC entre dans une période critique. «On commence à réfléchir à l’après Robert Labbé. L’annonce de son départ à la retraite a créé une onde de choc chez les commissaires. Les commandes qui vont nous arriver sont extrêmes. Le dg qui va prendre le relais devra connaître l’ampleur de la tâche. On devra être axés sur les résultats. 18 écoles et moins de 3000 élèves, ça fait de nous la 6e plus petite commission scolaire au Québec et en plus, on est désavantagés parce qu’on est dans la région de la Capitale-Nationale. Il ne faudra jamais perdre de vue qu’on n’est pas là pour protéger qui que ce soit dans l’organisation, mais qu’on est là pour le bien-être des élèves», conclut M. Simard. 

 

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