Des élèves sculptent Port-au-Persil

15 septembre 2011
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Un projet rassembleur a vu le jour en marge du 200e anniversaire de Port-au-Persil. À l’invitation d’Hélène Garon, propriétaire de la Poterie de Port-au-Persil, tous les élèves de l’école Marie-Victorin façonnent une œuvre collective représentant le lieu.

Inspirée par l’appel à tous lancé par le comité organisateur des Fêtes du 200e de Port-au-Persil, la propriétaire de la Poterie Hélène Garon a pris l’initiative d’inviter les 72 élèves de l’école à participer à un projet de création . Mercredi et vendredi derniers, les élèves ont ainsi passé deux avant-midi à la grange jaune sous la supervision de Mme Garon et de l’orthopédagogue Esther Legault. « Chaque enfant façonne sa propre plaque d’argile en s’inspirant de Port-au-Persil », résume l’orthopédagogue Esther Legault. Après une première « cuisson en biscuit », les œuvres prendront la direction de l’école afin que les enfants y ajoutent de la couleur. Mme Garon assumera ensuite la tâche des dernières cuissons et rassemblera chacun de ces 72 chefs-d’œuvre en une grande mosaïque.

« L’année dernière, je ne pensais jamais que mon idée de rassembler tous les enfants de l’école Marie-Victorin me donnerait autant de plaisir à leur faire plaisir », confie Mme Garon, qui assume entièrement les coûts de cette activité de création. « J’ai vu des enfants tellement heureux qu’il n’y ait aucun sou qui aurait pu battre cela. Et la chose la plus importante c’est d’avoir permis à des enfants de créer dans leur propre milieu. Une expérience à refaire. » Mme Garon est très fière de ce projet qui s’inscrit parfaitement dans la mission éducative de son entreprise culturelle fondée il y a 37 ans et qui détient le titre de plus vieille institution de céramique au Québec.

Un projet culturel unique qui fait également un clin d’œil à l’histoire. L’orthopédagogue Ester Legault, qui fait le lien entre l’école et les festivités du 200e, est en effet la fille du fondateur de la Poterie de Port-au-Persil Pierre Legault. « Pour moi, c’est un retour aux sources avec les élèves dans un lieu que j’ai habité », souligne-t-elle, constatant l’intérêt des élèves envers cette forme d’art qui capte toute leur attention. Tous les élèves du pré scolaire à la 6e année participent à ce projet. Les chutes, les baleines, les rochers, le soleil et la maison des grands parents se retrouvent notamment sur les plaques des enfants dont les noms sont également bien en vue.

Si le lieu d’exposition reste encore à déterminer, Mmes Legault et Garon aimeraient bien voir l’œuvre installée aux chutes de Port-au-Persil, au nouveau carrefour d’accueil du Parc marin par exemple.

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