Des livres vendus et 1763 $ pour la cause

8 juin 2011
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Avec un enthousiasme sérieux, les élèves de 2e et de 6e année des classes de mesdames Isabelle et Karine de l’école Laure-Gaudreault ont joué les vendeurs de livres usagés la semaine dernière à l’école Laure-Gaudreault de Clermont. Grâce à leur engagement, des centaines de livres ont eu une seconde vie alors que 1763 $ ont été amassé au profit de la bibliothèque de l’école et d’Opération Enfant soleil.

Les élèves des classes de Mmes Isabelle Foster et Karine Carré ont mis leur cœur dans ce projet scolaire alliant promotion de la lecture et geste écologique. Inspirés par le Jour de la terre, les élèves ont d’abord récupéré des boîtes et des boîtes de livres usagés auprès des autres écoliers et de

la population. Ils

ont ensuite trié, classé et étiqueté les livres en vue de les vendre à prix modique lors de leur Salon du livre usagé. Au milieu de tables remplies de bouquins, entourés d’élèves venus « s’acheter de la lecture » à coup de 25 sous, les responsables de

la publicité William Bergeron

et Clément Desjardins Henri expliquaient avec sérieux l’essentiel de leur démarche : « On trouvait que les livres, c’est à la disposition de tout le monde, mais que tous n’ont pas la chance de s’en acheter. On trouvait qu’une vente de livres usagés, c’était une idée simple et populaire. » Au final, presque tous les livres ont été vendus et 1763 $ ont été amassés. Un succès inespéré alors que 500 $ ont été remis à Opération enfants soleil, la balance allant à la bibliothèque de l’école.

On devinera que ce projet concocté par les élèves s’inscrit parfaitement dans le programme éducatif, en faisant notamment la promotion de la lecture. « Les enfants se sont engagés à fond dans ce projet et étaient motivés », de constater les enseignantes Karine Carré et Isabelle Foster. « Mettre ensemble des 2e et des 6e années, c’était également une bonne paire et ça a donné lieu à de l’entraide. C’est vraiment un bon projet. » Les enseignantes tiennent d’ailleurs à remercier les élèves et leurs parents pour leur travail ainsi que les commerçants qui leur ont permis d’afficher leur publicité.

 

  1.  Avant d’être ouvert à la population, le Salon du livre usagé a permis aux élèves de Laure-Gaudreault de repartir les bras chargés de bouquins.

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