Asphaltage du chemin Snigoll: des résidants se tournent vers la MRC
Des citoyens du chemin Snigoll à
Clermont n
’en peuvent plus de subir les affres du transport lourd en direction du Lieu d’enfouissement technique (LET) et demandent l’asphaltage d’une portion de
la route. Devant
l’intransigeance de la Ville de Clermont, ils s’impatientent et exhortent la MRC de Charlevoix-Est de trouver une solution.
Le chemin Snigoll est la route donnant accès au Lieu d’enfouissement technique de
la MRC-E. Il
est emprunté quotidiennement par des véhicules lourds et une partie de sa portion en gravier longe des résidences. À qui l’honneur de débourser pour l’asphaltage de cette portion située sur le territoire de Clermont, mais donnant accès au LET, propriété de la MRC-E? Les citoyens, eux, aimeraient bien le savoir. « Nous prenez-vous pour des yo-yo? On a seulement demandé que ce chemin-là, qui est rempli de véhicules lourds, soit asphalté. On vous fait confiance, mais là, Clermont dit non et nous renvoie à la MRC et à la MRC, on nous dit qu’on est incapable de s’entendre avec Clermont. On se chicane pour faire entretenir le chemin et pendant ce temps-là nous, on mange de la poussière », de plaider les citoyens Alfred Perron,
Guy Bergeron
et Lorraine Laforge.
Position de Clermont
Pour le maire Jean-Pierre Gagnon, la position de la Ville de Clermont est claire dans ce dossier : « On veut nous refiler la facture alors que c’est la responsabilité de la MRC de Charlevoix-Est qui est propriétaire du LET. Si la route construite en 1988 ne fait plus l’affaire, c’est à la MRC de corriger la situation. La Ville de Clermont paie ses quotes-parts et le problème ne relève pas de nous », de répéter le maire de Clermont Jean-Pierre Gagnon. Il ajoute, irrité, que « si le site d’enfouissement n’était pas à cet endroit, il n’y aurait pas de problème sur cette route. »
À la MRC-E, on se dit conscient du problème. Une étude à ses frais a été effectuée au cours de la dernière année et des discussions préliminaires ont eu lieu avec Clermont pour le partage de la facture d’asphaltage, en vain. Le débat reste donc entier avec l’arrivée de l’été. En attendant de trouver une solution, la MRC-E compte apporter une attention particulière à l’entretien du tronçon pendant la saison estivale, notamment avec l’épandage d’abat-poussière. « Pour l’instant, c’est ce qu’on va faire. Nous sommes conscients que le problème n’est pas réglé et nous allons voir ce qu’on peut faire. Ça sera un débat qu’on finira par tenir, mais de façon différente », de réagir avec diplomatie le préfet Bernard Maltais.
