Répondre aux défis d’Industries Océan

Par Emelie Bernier 30 mai 2011
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Dans la vaste enceinte du chantier d’Industries Océan à l’Isle-aux-Coudres, une poignée de futurs soudeurs monteurs s’affairent. Ils font partie de la dernière cohorte de la formation de 300 heures en soudage et fabrication navale. Ce secteur d’avenir dans Charlevoix bénéficie d’un nouveau partenariat entre la Formation continue Charlevoix et l’Institut maritime du Québec.

 

Les futurs soudeurs, perles rares pour Industries Océan, peuvent désormais compter sur l’apport des formateurs de l’Institut maritime du Québec (IMQ), un des plus importants centre de formation maritime au Canada. Le protocole d’entente signé la semaine dernière dans les locaux d’Industries Océan officialise cette alliance qui réunit la commission scolaire de Charlevoix, l’IMQ, les centres locaux d’emploi, le centre d’études collégiales en Charlevoix et Industries Océan.

«Il y a une volonté de mettre en  marché ces formations professionnelles auprès des jeunes de secondaire 4 et 5, surtout les garçons. Ce sont des emplois intéressants, en région. L’appui de l’IMQ est inestimable pour la qualité de l’enseignement de ce secteur éminemment spécialisé» souligne le directeur de la commission scolaire de Charlevoix, Robert Labbé.  

 

Pour Alain Richard, directeur de l’IMQ, cette association est naturelle et répond aux objectifs de son institution. « S’associer avec des gens qui ont besoin des compétences particulières de l’Institut fait partie de notre mandat, celui de répondre aux besoins spécifiques du monde maritime », explique-t-il. La terminologie maritime et les particularités  associées au mouvement continuel des pièces de bateaux seront notamment abordées dans les formations dispensées par l’IMQ. Du perfectionnement sera aussi offerts aux travailleurs qui sont déjà en place dans divers départements.

 « Notre mandat est de qualifier les jeunes. On doit penser qu’ils ne vont pas nécessairement rester dans la région, mais c’est un risque à prendre! Les attestations dans le domaine maritime leur ouvre les portes du monde », croit Robert Labbé qui aimerait voir d’autres formations dans des secteurs de pointe être offertes dans un avenir rapproché.

 

Carole Champagne, d’Industries Océan, salue cette mobilisation. Le contrat de 30 millions qu’a obtenu l’entreprise pour fabriquer et opérer une dragueuse crée la demande. Les 14 prochains mois seront très occupés au chantier. «  On roule à plein régime. Ce partenariat est une excellente nouvelle. Ce ne sont pas les contrats qui nous freinent, mais nous avons besoin de main d’œuvre! Nous avons 60 soudeurs actuellement, une quinzaine en formation et nous sommes ouverts à l’embauche», de commenter Mme Champagne.

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