Grand-Fonds : du leadership de la ville demandé

10 mai 2011
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Des skieurs, des employés, des résidants sont venus au conseil de ville pour demander à la mairesse d’exercer un plus grand leadership dans le dossier du mont Grand-Fonds qui, il faut bien l’avouer, demeure stagnant.

 «On est venus ici parce qu’on a tous Grand-Fonds à cœur. On veut savoir ce que la ville compte faire. Le doute est installé. Il vient des gens d’affaires parce que le dossier traîne. Publiquement, vous avez une influence et (la situation) demande un geste de la part de la mairesse », a dit Gino Desbiens.
La mairesse Lise Lapointe a répété travailler pour le projet de Grand-Fonds, mais a rappelé que la contribution de 1,2 million $ sur un projet initial de 4,8 millions $ est une condition scellée par protocole. «J’en ai besoin pour faire un pas», a-t-elle dit.

«La Corporation (du mont Grand-Fonds) n’a pas la crédibilité pour aller chercher 1,2 million $, mais notre municipalité a cette crédibilité. C’est votre devoir de le faire», a enchaîné Jacques Lemire, lui demandant de devenir le leader et de s’afficher publiquement.

Mme Lapointe jure faire un travail politique dans ce dossier : «J’essaie de trouver des solutions parallèles», a-t-elle dit, sans toutefois vouloir dévoiler ses stratégies. Elle assure que la porte du ministère du côté provincial est ouverte.

Le conseil avance qu’il a les mains liées par les règles d’éthique et qu’il est limité dans ce qu’il peut faire en termes de sollicitation. Le conseiller Pierre-Paul Savard assure toutefois que cet «appel à la visibilité de l’appui de la ville» a été entendu. Il a aussi voulu dissiper tout doute sur l’appréciation de la population et du conseil envers les membres de la Corporation du mont Grand-Fonds, promettant que la ville allait se pencher «sur l’attitude à adopter».

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