Nouvel hôpital à La Malbaie: Le ministre promet…verbalement
Le ministre de la Santé Yves Bolduc s’est engagé verbalement à construire un nouvel hôpital à La Malbaie. Il a fait cette déclaration ce matin à l’Assemblée nationale, en réponse à une question de la députée de Charlevoix, Pauline Marois.
Cette réaction est survenue trois jours après que près de 5 000 citoyens eurent marché dans les rues de La Malbaie, exigeant une garantie écrite de la construction d’un nouvel hôpital. « Il y aura deux hôpitaux (dans Charlevoix), un à Baie-Saint-Paul, un à La Malbaie. Les hôpitaux devraient se construire à peu près dans les mêmes périodes, mais on ne peut pas garantir qu’ils vont se construire en même temps», a répondu le ministre, rappelant que les appels d’offres avaient d’ailleurs été autorisés en avril.
Flèche à La Malbaie
Le ministre Bolduc a écorché au passage la ville de La Malbaie, concernant le rehaussement sismique de 10 millions $ que doit subir l’hôpital. «C’est un peu loufoque parce que, nous autres, on veut rénover le plus rapidement possible, mais la ville bloque le projet tout simplement parce qu’ils veulent être sûrs qu’il va avoir un hôpital à La Malbaie», a déploré le ministre. Il a aussi expliqué que même avec un nouvel hôpital, celui-ci allait servir encore.
Sur ce point, la mairesse Lise Lapointe a déjà indiqué suivre les règles municipales, tout en cherchant un «compromis architectural acceptable». Les deux demandes de permis ont été refusées.
Il croit que des chicanes territoriales se cachent derrière cette attitude. «La région de La Malbaie n’a pas accepté qu’on annonce deux hôpitaux. Ils voulaient en avoir qu’un seul hôpital, situé à La Malbaie. Ça, c’est le premier enjeu. Le deuxième enjeu, c’est qu’on ne peut pas construire les deux hôpitaux en même temps. Il faut en faire un, et, pas longtemps après, subséquemment, on va commencer le deuxième hôpital», dit-il.
Le ministre a même suggéré à Mme Marois «d’intervenir au niveau du conseil municipal de La Malbaie pour qu’il autorise les rénovations de l’hôpital actuel».
