Combien de personnes marcheront pour l’hôpital dans l’Est?

26 avril 2011
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Le corps médical des Escoumins a donné son appui à la Coalition pour la survie de l’hôpital de

La Malbaie. Pendant

ce temps, les organisateurs de la marche de solidarité mettent tout en œuvre pour envoyer un message percutant à Québec lors de la marche du 1er mai.

 

L’objectif est le même : obtenir la garantie écrite de la construction d’un nouvel hôpital à

La Malbaie. La Coalition

pour la survie de l’hôpital a même haussé le ton au cours des derniers jours même si un relatif déblocage est survenu hier.

 

Le maire de Clermont, Jean-Pierre Gagnon, n’a pas hésité à déclarer haut et fort qu’on «veut fermer l’hôpital de La Malbaie», un lourd et grave présage s’il en est un. On sait qu’il a demandé à chaque marcheur de venir avec un parapluie pour «se protéger des impacts des promesses non tenues».

 

Rappelons que le départ de ce cortège qu’on souhaite imposant se fera à 14 h au pont Leclerc. On empruntera le boulevard de Comporté vers l’est, puis retour par

la rue Saint-Étienne

via Bellerive pour gagner l’hôpital du lieu.

 

Par ailleurs, c’est le 3 mai que seront présentés les plans cliniques à l’

Agence

de la santé et des services sociaux. C’est également à ce moment que l’on connaîtra les résultats de l’étude sur la gestion des risques parasismiques, qui décidera en fait si on peut continuer d’occuper l’hôpital de Baie-Saint-Paul pendant la construction du nouvel édifice et éviter ainsi un déménagement complexe.

 

Appui des Escoumins

Les médecins du pavillon Les Escoumins du Centre de santé et de services sociaux de la Haute-Côte-Nord appuient les revendications de leurs confrères de La Malbaie. «Toute mesure qui aurait pour effet de minimiser et d’éloigner l’accès à des services spécialisés aurait des effets néfastes sur notre population», écrivent-ils.

 

«Cet appui met en relief une situation véritable et met de la pression sur le ministre pour dire que ce n’est pas un hôpital secondaire dans la région», insistait le Dr Jean-Luc Dupuis.

 

«Pour des raisons d’accessibilité, les gens de la Côte-Nord ne vont pas tous vers Chicoutimi ou Baie-Comeau», plaide ce dernier. Il assure que plusieurs choisissent d’accoucher à La Malbaie, d’y subir une chirurgie ou encore de se lier à un médecin de famille.

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