Le projet récréotouristique du Massif de Charlevoix coûtera 28 millions $ de plus, pour se chiffrer à 258 millions $. Le voyage inaugural du train touristique est retardé de trois mois. En revanche, multitude de chantiers seront en cours cet été, dans chacun des trois pôles du projet. Voilà les grandes lignes de la mise à jour des travaux.
«Nonobstant un nouveau calendrier d’opérations et un dépassement de coûts, on est très stimulé par l’avancement du projet», affirme le président Daniel Gauthier.
La portion du train est en hausse de 8 millions $ pour se chiffrer à 44 millions $. Ce sont des efforts supplémentaires et imprévus pour sécuriser la voie ferrée qui en sont la cause. Ajoutons que la transformation d’une navette ferroviaire allemande suit son cours et devrait entrer en fonction à l’ouverture de l’hôtel. Quant au train, son trajet, entre le parc de la Chute Montmorency et le quai de Pointe-au-Pic, durera 3h30.
L’enrochement de la voie ferrée nécessite cinq fois plus de wagons de pierres, de 400 à plus de 2000. Les tempêtes ont abimé la voie à plusieurs endroits au cours des dernières années. (photo Le Massif)
Les travaux à la montagne de ski passent de 138 à 148 millions $. La construction d’une piste de luge familiale de 10 kilomètres s’amorcera sous peu, «livrée à temps pour la prochaine saison de ski», nous dit-on. Deux gares ferroviaires, une télécabine de transit entre celle-ci et la base de la montagne et une passerelle piétonne sont au carnet.
La construction de l’hôtel ne nécessite plus 56, mais 66 millions $. Nouvelles normes sismiques, explosion du prix des matériaux et design revu gonflent la facture. Mais la construction de l’hôtel se poursuit à Baie-Saint-Paul. Le premier pavillon de cinq que comptera le complexe hôtelier est d’ailleurs bien visible. «La construction de tous les autres pavillons vont débuter d’ici septembre. L’ouverture progressive est prévue pour le printemps 2012», précise M. Gauthier.
Ceux qui veulent vivre l’expérience du train touristique devront patienter au 9 septembre.
«La différence (d’argent) va être comblé par de la mise en capitale des actionnaires», confirme M. Gauthier, ne cachant pas que des pourparlers avec les différents ministères sont en cours pour «voir s’il n’y a pas des programmes qui pourraient nous aider».
