Le Carrefour culturel Paul-Médéric accueille trois nouvelles expositions

11 avril 2011
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Les murs du Carrefour culturel Paul-Médéric sont ornés par trois nouvelles expositions très différentes les unes des autres. Jusqu’au 29 mai, l’atelier d’estampes Les Moraines présente «L’Envolée», Sylvie Boucher se dévoile avec «Voyage en pays amérindien aux 19e et 20e siècles» alors que la dernière exposition regroupe principalement des photographies relate le cabotage sur le fleuve Saint-Laurent.

Les cinq membres de l’atelier d’estampe Les Moraines, Jules Brisson, Anne-Marie Bourbeau, Réjean Plouffe, Stella Sasseville et Gilles Gladu exposent le résultat de leur processus de création. «Nous nous réunissons chez Anne-Marie, ce qui nous permet de sortir de chez soi pour se retrouver en groupe, explique Jules Brisson. Dans notre processus de création, nous avons combiné plusieurs techniques tout en conservant l’estampe. » Même si les démarches des artistes sont différentes, ils présentent un ensemble cohérent, orienté vers des envolées lumineuses.

Pour sa première exposition en solo, Sylvie Boucher de Saint-Romuald ravive l’exactitude des expressions des visages d’Indiens d’Amérique du Nord de l’œuvre photographique d’Edward S. Curtis. L’acrylique a été son premier coup de foudre. Par la suite, elle a ajouté à ses toiles des techniques mixtes qui l’ont mené à trouver son médium : le sable. «Lorsque j’ai vu les photos d’Edward S. Curtis, j’ai eu l’idée de cette exposition. C’était comme si mon esprit avait été dégagé. Le sable et l’acrylique réunis ensemble apportent de la texture aux œuvres.»

«Contre vents et marées» saura quant à elle plaire aux Charlevoisiens qui désirent redécouvrir l’histoire de la navigation sur le fleuve Saint-Laurent. Par cette vitrine, Cedric Pearson rend hommage aux goélettes, à la vie des marins et à l’industrie du cabotage.  L’exposition est composée de photographies et des documents d’époque, du temps de la colonisation de la Nouvelle-France jusqu’à la disparition de cette industrie artisanale vers la fin des années 70. Ses clichés seront aussi exposés au Musée maritime des Grands Lacs et pourraient prendre la route vers la France sous la forme de bannières.

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