Manger mieux pour mieux vivre

Par Emelie Bernier 15 mars 2011
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Finies, les barres de chocolat, les frites et les croustilles à l’hôpital? Le centre de santé et de services sociaux a adopté sa politique en matière d’alimentation et entend en appliquer les principes au quotidien.

 

Après les écoles, c’est aux institutions de la santé de faire la lutte à la malbouffe. Les saines habitudes alimentaires sont un complément essentiel au concept de promotion de la santé, comme on peut le lire en préambule de la politique. Concrètement, le CSSSC s’engage notamment à offrir des repas et collations à haute valeur nutritive à sa clientèle, en sortant les aliments riches en gras saturés, en sucre et en sel pour faire place aux fibres et aux autres recommandations du Guide alimentaire canadien.

 

«Le ministère a exigé qu’on table sur cette politique. Je me suis adjoint les conseillers en milieu de vie, le chef de production, les nutritionnistes… On s’est demandé « qu’est ce qu’on veut pour notre centre de santé? » Suite à ça, on a fait une politique qui nous appartient, on a voulu lui donner une couleur locale, dans une optique de développement durable », explique Noémie Boulianne, bientôt retraitée du poste de chef du service alimentaire. Elle passe le flambeau à Julie Tremblay.

Le processus d’amélioration continue est enclenché depuis une quinzaine de mois. «On fait beaucoup d’essais. On intègre les légumineuses, plus de fibres. Ça se fait tranquillement parce que c’est une clientèle souvent âgée. On va évaluer tout ce qu’on utilise et les concessionnaires aussi.  Ce sont des changements progressifs qu’on fait de concert avec la clientèle et le personnel », de conclure Mme Boulianne.

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