Saint-Aimé-des-Lacs: Des citoyens se plaignent de la hausse de taxes

3 mars 2011
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Des résidants de Saint-Aimé-des-Lacs dénoncent la hausse de taxe qu’ils estiment injustifiée. Dans certains cas, l’évaluation est de 300 % plus élevée. À ce rythme, certains craignent de plus pouvoir conserver leur propriété.

L’Hebdo Charlevoisien a rencontré une quinzaine d’entre eux, habitant les environs du lac Nairne. S’il faut en tirer un point commun, c’est qu’ils concluent à un partage de la charge fiscale inéquitable et une hausse trop brusque.

«Ce qu’on veut, c’est que la hausse arrête parce que nous ne serons plus capables bientôt de rester dans notre maison », lance Clément Savard, qui paye deux fois plus cher qu’en 2005.

« On a tous triplé d’évaluation. J’ai un petit bout de terrain en bordure du lac et je ne suis même pas sûr qu’on peut se construire », déplore Gisèle Bergeron. « L’évaluation du mien est passée de 9000 $ à 57 000 $ et je ne peux pas me construire dessus. Si je ne disais rien, j’aurais payé six fois plus cher. Ce n’est pas très professionnel », renchérit Simon Lavoie.

« Si notre compte de taxes avait augmenté de 200 $ ou 300 $, personne n’aurait dit un mot. Moi, je conteste. Mon évaluation est probablement fidèle à ce que vaut ma propriété, je n’ai pas de misère avec ça, le problème, c’est la taxation qui double et qui triple, ça, je ne peux pas l’accepter », martèle Gilles Tremblay.

L’insatisfaction est palpable, mais la solution n’est pas simple. Jean-Louis Côté croit qu’il faut maintenir la pression sur les élus pour, qu’à leur tour, ils fassent pression sur le gouvernement. « Il faut que les élus se prennent en mains », croit-il.

La majorité des citoyens ont l’intention de contester. Ils veulent aussi comprendre la variation de la valeur du terrain, laquelle fluctue de 2,85 $ à 40 $ le mètre carré.

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