Un outil de développement pour la zone agricole

2 mars 2011
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Dans le cadre d’un projet pilote, la MRC de Charlevoix-Est s’est dotée d’un Plan de développement de la zone agricole. Si le résultat est volumineux, son contenu est vu comme un atout majeur pour le développement de la filière agroalimentaire locale.

Le Plan de développement de la zone agricole est en fait un projet pilote auquel la MRC de Charlevoix-Est à participer avec 7 autres MRC à l’invitation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Le ministère répondait quant à lui à l’une des priorités découlant de la Commission sur l’avenir de l’agriculture au Québec.

Enrichie de plusieurs consultations réalisées auprès de divers intervenants du territoire et des producteurs, l’exercice a mené à un premier volet diagnostic où sont identifiées les forces et les faiblesses de la zone agricole ainsi que ses possibilités de développement. « Ce travail nous a menés à une vision de développement pour la zone agricole et le secteur agroalimentaire », de résumer France Lavoie, directrice à l’aménagement du territoire à la MRC de Charlevoix-Est. Le plan d’action qui en a découlé comprend notamment 6 actions prioritaires. Parmi elles, 4 sont en lien avec l’acquisition du concept Saveurs de Charlevoix (voir texte en page 3) et sont déjà en marche. Les deux autres concernent la révision de certaines dispositions du RCI afin de planifier les usages agricoles et de s’adapter aux nouvelles réalités, ainsi que le maintien de l’aide financière et technique au Grand marché de Charlevoix et à la Table agrotouristique de Charlevoix. L’échéancier des actions correspond à des horizons de 1, 3 ou 5 ans selon qu’elles soient à réaliser à court, moyen ou long terme.

« Avec ce plan, nous sommes arrivés en bout de ligne à saisir la réalité de l’agriculture dans Charlevoix-Est et à avoir des orientations fortes intéressantes, de commenter le préfet

Bernard Maltais

. Nous avons la caractéristique d’avoir de petites fermes et de petites productions, sur des terres morcelées et généralement peu productives. Devant ces conditions adverses, les producteurs ont répondu avec l’agriculture que l’on connaît aujourd’hui. Nous voulons tabler sur ce qui fait notre réputation. »

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