Le maire Maltais n’a guère de moyens
Le maire de Saint-Aimé-des-Lacs, Bernard Maltais, comprend l’insatisfaction, mais ajoute que ce n’est pas lui qui fixe les règles en matière de fiscalité municipale. «On fait de représentations auprès du gouvernement. Tout le monde est pris avec le même problème. Les règles sont basées sur la valeur marchande des propriétés », dit-il.
Le taux de taxation a fléchi de 5 sous $ le 100 $ d’évaluation (de 1,05 $ à 1,00 $) pour compenser un nouveau rôle d’évaluation, lequel relève d’une expertise professionnelle agréée gérée par la MRC. Évidemment, l’effet est différent pour chaque propriétaire.
Il est faux de prétendre que la municipalité profite des circonstances pour augmenter ses revenus. Le budget de la municipalité de 2011 se chiffre à 1 441 950 $. Il était de 1399 156 $ en 2010 et de 1 351 440 $ en 2009, bref une hausse d’à peine 6 % en deux ans.
M. Maltais admet que la valeur des propriétés du secteur du lac Nairne a fait un bond au cours des dernières cinq années. « La loi permet aux gens de contester et c’est correct qu’il l’utilise. On a aussi mis des outils sur internet pour qu’ils puissent se comparer. On est transparent », conclut-il
