Les employés de la Chambre au chômage

8 Décembre 2010
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Les finances de la Chambre de Commerce de Charlevoix ne donnent pas de choix aux administrateurs. Les deux employés ont été mis à temps partiel, à raison d’une journée par semaine.

 

«On se doit d’être responsables. On s’en va en rationalisation, principalement au niveau de la main-d’œuvre. Les entrées de fonds ne sont pas là. Le membership (250) ne lève pas et certaines de nos activités n’ont pas attiré comme prévu», explique le président Gilles Jean.

 

Mais ce dernier ne baisse pas les bras. Pour lui, le mode relance est en marche. «Nous amorçons un changement à 90 degrés qui inclut la relance de la Chambre. Il va y avoir du neuf et on y travaille déjà, les idées sont bonnes. Fin janvier, début février, on amorce la campagne de membership», dit-il.

 

Sans le dire ouvertement, on devine qu’il s’agit de la dernière chance. M. Jean estime à un minimum de 300 à 325 membres la masse critique pour fonctionner. «Si l’année prochaine ça ne lève pas avec ce que nous préparons, faudra se poser la question», dit-il.

 

«Le gala a été bon, mais pas excellent», affirme M. Jean, trop peu en fait pour renverser la vapeur puisque la situation financière de la Chambre était alors jouée. Le dernier exercice financier avait montré un déficit de 33 000 $, mais ce n’est pas la cause de la présente décision assure-t-on. En fait, les moyens pris ne sont pas une réponse à un déficit, mais pour en prévenir un.

 

«Quand on sollicite les membres, on a toujours la question : tu me donnes quoi en retour? On y répondra avec notre campagne de 2011», lance M. Jean.

 

Rejoint au téléphone, la directrice de la Chambre, Ysabelle Lusignant, est d’accord avec la décision même si elle ne lui fait pas plaisir. «On n’avait pas le choix», dit celle qui avait réussi à faire le ménage au niveau du budget.

 

«Souvent, on apprécie les choses quand on les perd», termine Gilles Jean, espérant ne pas avoir à vérifier cette maxime dans le cas de la Chambre de commerce de Charlevoix.

 

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