Le préfet Bernard Maltais avait promis que la MRC allait faire le nécessaire pour stimuler l’économie régionale. Son premier budget va dans ce sens, mais l’effort se traduit par un budget bonifié de 1,7 million $ (23 %) pour atteindre 9,2 millions $.
La MRC injecte elle-même 1,4 millions $ de son surplus accumulé et augmente les quotes-parts de 9 %, ces dernières passent à 4,2 millions $, en hausse de 352 000 %. Pour le citoyen, c’est 1,5 sous le 100 $ d’évaluation pour une durée de trois ans qu’on lui demande.
«C’est un signal fort qu’on envoie et nous allons être redevables puisque c’est de l’argent de nos poches. On se donne les moyens de nos prétentions», disait-il.
C’est le CLD qui profitera de cet électrochoc puisque le préfet confirme que l’organisme est et demeure le bras économique de la MRC. «58 % de l’augmentation des quotes-parts (200 000 $) 2011 des municipalités est attribuable à la décision du conseil de renforcer le CLD pour effectuer un virage significatif», a jouté M. Maltais.
Si le développement économique régional arrive en tête de liste des priorités budgétaires, d’autres créneaux grugent aussi une bonne portion des avoirs, ce qui est le cas avec la gestion des matières résiduelles et la valorisation des, un poste combiné qui commande 4,1 millions $, soit près de la moitié du budget. La MRC a d’ailleurs réservé 300 000 $ pour lancer la collecte de la 3e voie, celle des matières putrescibles.
«Il est de notre intention de maximiser l’impact des nouvelles quotes-parts en développement économique, qui demeure notre priorité, afin que tous y trouvent les avantages à vivre dans Charlevoix», a répété le préfet.
