Les RSG dans la rue

27 octobre 2010
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C’est ce matin que les responsables de services de garde (RSG) en milieu familial, regroupées sous l’Alliance des intervenantes en milieu familial (CSQ), manifestent afin de forcer le gouvernement à négocier un contrat de travail

 

Dans Charlevoix-Est, c’est au pont Leclerc à La Malbaie que les quelque 37 éducatrices, totalisant 225 enfants, ont brandi les pancartes. Marlène Desbiens est déléguée syndicale : «Nous sommes tannées d’attendre et on veut vraiment négocier une entente. Actuellement, on gagne 6 $/heure, une fois les dépenses enlevées. On veut l’équivalent des éducatrices en garderie», a-t-elle plaidé.

 

 

En ce qui concerne l’ouest, une quinzaine de RSG ont manifesté en face de l’église et sur la rue Ambroise Fafard de 8h à 10h à Baie-Saint-Paul. «Nous sommes environ la moitié des éducatrices, c’est quand même bon étant donné la pluie, a mentionné Chantal Deschênes, aussi déléguée syndicale. Le fait de se réunir a plus d’impact. Nous avons sensibilisé les automobilistes à nos revendications et à notre réalité en leur remettant des tracts. Nous avons commencé les négociations en février 2010. Le gouvernement nous considère comme des salariés, mais il ne nous propose rien.» Dans Charlevoix-Ouest, 32 éducatrices ont soin d’au moins 225 enfants.  

 

L’ajout de jours fériés, d’un fonds de pension et d’une assurance salaire fait aussi partie des demandes. Et si les grèves tournantes ne donnent rien, les RSG ont prévu reprendre la rue le 10 novembre, pour une manifestation qui durera cette fois toute la journée.

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