Damien Girard est le nouveau président de la table-agrotouristique

16 septembre 2010
Temps de lecture :

Damien Girard, copropriétaire des Viandes biologiques de Charlevoix, a accepté la présidence de la table-agrotouristique pour un mandat d’un an. Dominique Labbé lui a passé le flambeau après de nombreuses années à la tête de cet organisme. M.Girard souhaite utiliser la voie de la continuité dans les orientations de la Table. Son principal dossier pour les deux prochaines années sera la certification des produits de Charlevoix.

Ce projet l’occupera beaucoup cette année. «Nous devons rencontrer les producteurs, les transformateurs et les restaurateurs afin de définir ce qui doit être vu sur la table, a noté le nouveau président. Nous voulons que ce soit plus simple que la certification de l’Agneau de Charlevoix. Nous souhaitons avoir une indication large pour s’assurer que ce sont des produits d’ici, ce qui permettra aux consommateurs de faire des meilleurs choix dans leurs achats. Nous voulons aussi faire une différence entre les produits de Charlevoix et ceux fabriqués dans la région.»

Avec un logo ou une étiquette, les consommateurs de l’extérieur de la région seront aussi en mesure de mieux identifier les produits de Charlevoix lorsqu’ils sont aux supermarchés. «C’est une question d’origine et de situation géographique, poursuit M. Girard. Nous ne sommes pas là pour enlever des produits. Plusieurs producteurs ont déjà entrepris des démarches pour la vente en dehors de la région. Nous voulons plutôt renforcer notre position. Nous devons garder l’avance que nous avons prise par rapport aux autres régions.»

L’année 2009-2010 sera surtout consacrée à l’élaboration du cahier de charges. «Le projet est réalisable dans un horizon de deux ans, de préciser M. Girard. Nous allons le présenter au Bureau national de certification du Québec cet automne. Nous devons être délicats dans nos procédés. Nous allons en discuter afin de monter quelque chose qui saura plaire à tous.»

D’autre part, un comptoir Saveurs de Charlevoix pourrait voir le jour dans les épiceries situées à l’extérieur de la région. »Nous souhaitons regrouper les gens d’ici afin d’avoir une meilleure visibilité. Nous pourrions aussi réduire les coûts de transport puisqu’un seul camion pourrait livrer le matériel de tout le monde. On est présentement en discussions pour regarder les possibilités que nous avons dans ce dossier», souligne le nouveau président en guise de conclusion.

Partager cet article