Plusieurs touristes utilisent la voie maritime

12 septembre 2010
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Le Port de refuge de Cap-à-l’Aigle accueille entre 1000 et 1200 bateaux du mois de mai à la mi-octobre. En calculant une moyenne de trois personnes par bateau, on constate qu’environ 3 600 personnes viennent visiter Charlevoix, ce qui est loin d’être négligeable dans une région touristique comme la nôtre.

En plus de favoriser l’économie locale, la venue de bateaux de plaisance génère quatre emplois. Le Port de refuge, organisme à but non lucratif, héberge également une école de voile. «L’école de voile rejoint beaucoup d’adeptes souvent de l’extérieur de la région, ont expliqué Claude Bergeron, Éric Gagné et Jacques Roy, qui occupe respectivement les fonctions de commodore, secrétaire et trésorier. Encore là, les hôtels peuvent en profiter puisque les gens ne peuvent pas dormir sur les bateaux que nous utilisons pour les cours.»

Le Port de refuge de Cap-à-l’Aigle est ouvert à tous les amateurs de navigation. Huit membres du conseil d’administration oeuvrent pour cet organisme. Tous les profits amassés grâce aux passages des bateaux de plaisances servent à payer les employés et les réparations des infrastructures. «Nous nous occupons de la gestion des infrastructures depuis 1984, ont ajouté les trois amoureux de la mer. Ce n’est pas toujours facile puisque nous sommes des bénévoles, mais nous avons suffisamment d’expertise, de jus de bras et une bonne stabilité des employés pour répondre aux besoins des gens.»

 

Une situation inquiétante

Les trois membres du conseil d’administration s’inquiètent des travaux de la cession des quais puisque la Société de gestion des infrastructures de transport (SOGIT) ne les a pas encore consulté. Rappelons que le gouvernement fédéral veut se départir de plusieurs quais au Québec, dont celui de Cap-à-l’Aigle qui n’est plus accessible à la population et aux touristes.

«Les travaux devront être faits dans un souci de navigation, ont-ils précisé. Nous devons par exemple conserver le ponton à essence en plus de la rampe de mise à l’eau. Nous devrions être consultés parce que nous connaissons la navigation. Nous souhaitons qu’il y ait une concertation comme c’est le cas pour les municipalités de Berthier, de Rivière-du-Loup et de Saint-Jean-Port-Joli.»

Le Port de refuge représente un point stratégique pour la navigation puisqu’il est situé entre Québec et Tadoussac. En 2008, lors des Fêtes du 400e anniversaire de Québec, il avait accueilli un grand nombre de voiliers. «Nous leur avions organisé une réception d’accueil avant qu’ils partent découvrir la région. Nous sommes toujours ouverts à le refaire si nous avons des demandes.»

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