Le circuit Road Runner se remet en marche

4 septembre 2010
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Le circuit Road Runner se remettra en route, l’été prochain, avec la présentation de six programmes de courses de mini sprints, de stock-cars 4 cylindres et de 4 roues.

 

Voilà en gros pour l’essentiel ce qui ressort à l’issue d’une visite des installations qui ont été remises sur les rails depuis la fermeture en 1997, projet évalué à 50 000 $.

 

Le rond de course est situé dans le chemin des Chutes, à Clermont, et sera doté de toutes les commodités et de gradins pour accueillir des milliers de spectateurs : «Nous souhaitions redonner au circuit une seconde vie parce que nous sommes tous des gens passionnés de courses motorisés. Nous voulons également attirer dans la région une quarantaine de coureurs dans la classe mini sprint en présentant deux tranches des championnats canadiens, ce qui, par ricochet, produira un impact économique substantiel dans le comté», informe Éric Saint-Gelais, membre du comité organisateur, en compagnie de Bernard Riverin, Bernard Harvey, André Simard et Tony Harvey.

 

Les coureurs à bord des minis sprints s’en donneront à cœur joie sur la nouvelle piste en terre battue qui a nécessité plus de 400 voyages de terre glaise. La route d’accès au site qui a récemment été urbanisée sera agrandie et carrossable pour tous les types de véhicules :

 

 

«Nous cherchions au départ une façon d’attirer une série provinciale de minis sprints et nous sommes aujourd’hui en mesure d’affirmer que nous accueillerons jusqu’à une quarantaine de participants tout aussi passionnés qui souhaitent ardemment trouver des sites comme le nôtre pour se livrer une belle et chaude lutte par pur plaisir», renchérit Tony Harvey.

 

Le mini sprint, muni de volets de traction et d’un moteur de moto de 1000cc, peut atteindre une vitesse de pointe de 160 kilomètres/heure : «Ceux et celles qui aimeraient se porter acquéreur de ce petit bolide sécuritaire n’ont pas à débourser une fortune. Un bon mini sprint peut exiger un investissement de 5000$ à 10 000$ et on peut calculer environ 2000$ par saison pour l’entretien et les pneus, ce qui est très abordable», glisse M. Saint-Gelais.

 

 

Chose certaine, les membres de l’organisation nous ont assurés que les courses seront hyper réglementées et sévères, histoire d’éviter tout dérapage : «Nous souhaitons créer un événement qui va attirer de 3000 à 4000 personnes, à l’image de ceux de Drummondville et de Granby, termine M. Saint-Gelais. Le mini sprint, les courses de stock-cars et de 4 roues sont extrêmement populaires au Canada et aux États-Unis. Ça s’en vient ici, chez nous, en quatrième vitesse.»

 

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