L'Aide juridique: haro sur l'endettement

28 août 2010
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L’endettement constitue 10 à 15 % des problèmes touchant les gens qui ont recours aux avocats de L’Aide juridique.

 

Voilà pour l’essentiel ce qui se dégage d’un point de presse convoqué par Me Marie-Claude Dallaire et Charles Laliberté dans les bureaux de l’organisme situés sur la rue John-Nairne, à La Malbaie, histoire de lancer la campagne d’information annuelle sous le thème «Je règle mes comptes avec mes dettes»

 

«Notre premier rôle est de défendre les droits légitimes des plus démunis de la société ainsi que de ceux et celles qui sont admissibles à l’Aide juridique, souligne les deux avocats. Notre second mandat est d’informer notre clientèle concernant leurs droits ainsi que toutes leurs obligations face à la Loi.»

 

Selon leurs dires, 10 à 15% des personnes qui viennent les consulter font face à de graves problèmes financiers : «Les fameuses cartes de crédit se situent en haut de la pyramide, insiste Me Dallaire. Viennent ensuite, à titre d’exemple, les problèmes hypothécaires, de paiements de voiture ou de contrats à long terme relativement aux téléphones cellulaires. L’accessibilité au crédit est extrêmement facile de nos jours et la seule solution pour régler ses dettes est d’établir un budget serré et surtout, de le respecter.»

 

Depuis 4 ans, la direction de l’Aide juridique passe ses messages par la voie des médias. Avant de parler d’endettement, la population avait été informée auparavant des règles générales sur l’achat d’une voiture d’occasion, sur l’union de fait et sur l’organisme lui-même.

 

Selon Me Dallaire et Laliberté, il existe plusieurs façons de régler ses dettes en identifiant en premier lieu les dépenses essentielles :

 

«Les gens peuvent avoir recours à une institution financière en vue d’une consolidation ou faire affaires avec une agence de crédit. Une personne endettée jusqu’au cou possède également des droits légitimes devant la Loi, par exemple, en ce qui a trait aux appels téléphoniques répétés d’un agent de recouvrement. Un créancier n’a pas le droit d’harceler ou d’intimider une personne avec une menace de poursuite ou d’arrestation», font observer les deux juristes.

 

Dans le doute, il suffit de vérifier votre admissibilité à l’Aide juridique, selon les revenus annuels d’une personne vivant seule, avec des enfants ou en couple.

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