Tous au même niveau!

Par Emelie Bernier 19 août 2010
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Pour le petit Antoine, il est désormais possible d’être sur le même palier que ses amis qui fréquentent la roulotte du RISC au Camping du Gouffre!

 

Grâce au Fonds santé enfance ado de la Fondation de l’hôpital de Baie-Saint-Paul, la roulotte dont dispose le Regroupement pour l’intégration sociale de Charlevoix au Camping du Gouffre depuis 2 ans est maintenant doté d’un accès pour les chaises roulantes. Le fonds a entièrement financé l’installation de la rampe d’accès, un don de 3600$. «C’est la première demande qui  nous a été déposée et elle répondait en tout point à nos critères de sélection », de commenter Alain Turcotte, qui siège sur le comité du fonds enfance ados. Pour Chantal Murray, directrice générale du RISC, cette collaboration a été bienvenue. « Le service s’en trouve amélioré! Ça permet aux gens à mobilité réduite d’être à l’aise et d’avoir accès facilement à la roulotte, aux aires de repas et de repos », explique-t-elle.

 

La roulotte offre un répit de jour et un répit de fin de semaine aux parents d’enfants vivants avec un handicap physique ou intellectuel. Un quinzaine de familles profite de la roulotte du camping du Gouffre et une autre roulotte dispense les mêmes services au Camping Riviera de La Malbaie. Les roulottes sont accessibles 20 semaines par an. « Ça permet aux enfants de s’amuser et aux parents d’avoir un peu de répit. 3 intervenantes sont sur place et les parents peuvent partir tranquille. Les activités permettent de maintenir les acquis de l’année scolaire tout en s’amusant », de poursuivre Mme Murray.

 

Cynthia, la maman du petit Antoine, est contente que son garçon puisse profiter de cet encadrement. « C’est bien pour lui et pour le reste de la famille aussi », dit-elle, visiblement reconnaissante.

 

Les activités du Risc connaissent une popularité grandissante, tout au long de l’année. « Il y a 6 ans, 28 familles participaient aux activités du Risc. Aujourd’hui, c’est 47 familles. Ça répond vraiment à un besoin », croit Mme Murray, elle-même maman d’une fillette handicapée.

 

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