Les comédiens à l’aise dans les décors de Charlevoix

23 juillet 2010
Temps de lecture :

Il y a deux ans, c’était De père en flic. Aujourd’hui, c’est Le sens de l’humour. Bref, c’est la recette gagnante qui se répète : même comédiens avec Michel Côté et Louis-José Houde, même réalisateur avec Émile Gaudreault, même producteur avec Denise Robert et même décor avec Charlevoix.

Lors de la visite de plateau, il était évident que les choses allaient bien. L’équipe technique –entre 70 et 100 personnes- avait du plaisir, les comédiens heureux du déroulement du tournage tout comme les producteurs et la température qui collaborait.

«C’est fantastique comme tournage. Le scénario est extrêmement original. La météo est de notre côté, nous avons une belle brochette de comédiens et avouez que le paysage de Charlevoix est assez exceptionnel. Si ça pouvait le faire découvrir à des Québécois qui choisissent les États-Unis comme lieu de vacances», disait Michel Côté, en se tournant vers les montagnes de l’arrière-pays charlevoisien, pour les besoins du film devenu Anse-au-Pic.
Luc (Louis-José Houde) et Marco (Benoit Brière) sont deux humoristes de second ordre qui sillonnent les petites salles de spectacle du Québec.

Chaque soir, ils choisissent une tête de turc pour  faire rire leur public. Mais quand ils humilient le timide Roger Gendron (Michel Côté), un timide cuisinier du casse-croûte de la place, les comiques déclenchent la rage de ce mésadapté social. Enfermés dans une cage, ils devront lui enseigner l’art de la comédie en échange de leurs vies.

Anne Dorval, Sonia Vachon, Pierrette Robitaille, Eveline Gélinas. Luc Senay, Pierre Collin et Alexandre Goyette font également partie de la distribution. Doté d’un budget de 8 millions $, le film comporte 37 jours de tournage dont près de la moitié dans Charlevoix. Hier, on en était au 11e jour. Pour les besoins du film, quelque part à Saint-Urbain (rang Saint-Jean-Baptiste), on a construit une grande et une maison dans un champ (la maison des Gendron) et aménagé un cimetière tout près.

Charlevoix est en train de se forger une solide réputation dans le milieu du cinéma. «Ce qu’on apprécie ici, c’est évidemment le paysage, avec les montagnes et le fleuve, nous avons tout ce dont nous avons besoin. C’est comme un aimant. On n’est pas très loin des grandes villes, près d’un aéroport et les gens sont accueillants», expliquait le producteur Daniel Louis.

Partager cet article