Une bonne année financière pour le Village des Lilas

15 juillet 2010
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La Corporation Cap-à-l’Aigle Village des lilas a terminé son année financière 2009 avec un surplus de quelques centaines de dollars, qui aurait été bonifié de 6 000 $ si l’encan chinois s’était déroulé en 2009. La présidente de la Corporation, Suzanne Rémillard, est satisfaite de ses résultats et du fait que la vente des lilas de collection a progressé de façon phénoménale.

«Notre activité de vente de lilas de collection a généré des revenus qui ont triplés par rapport à l’année précédente, s’est réjouit Mme Rémillard qui transmet sa passion pour les lilas aux visiteurs. Il y a un engouement certain pour les cultivars offerts. Chaque année nous tentons de séduire par nos sélections.» En 2008, les revenus de ces ventes ont été de 3 300  $ pour s’élever à 9 900 $ en 2009. En 2010, ils sont de l’ordre de 13 000 $.

Aussi, les gens participent au Temps des lilas en plus grand nombre d’année en année. «Nous accueillons un bel achalandage, a-t-elle poursuivi. Des gens de partout dans la province viennent pour se procurer des lilas. Cette année, nous avions 37 variétés de lilas, soit sept de plus que l’an passé. En juin, nous constatons que la présence des étrangers est plus importante.»

La Corporation poursuit l’aménagement des autres plateaux, en enrichissant sa collection de nouveaux cultivars de lilas ainsi que de plusieurs variétés de rosiers et d’arbustes colorés. Le développement se poursuit malgré des moyens financiers limités. D’où l’importance d’établir des partenariats avec les intervenants du domaine touristique.

«Les aubergistes, les hôteliers, les restaurateurs, les exploitants de gîtes nous supportent lors de nos campagnes de financement, a noté la présidente. Cela représente un échange gagnant- gagnant. Notre jardin attire des visiteurs de l’extérieur de la région et profitent de leur visite, séjournant dans les établissements touristiques, se restaurant également des délices de Charlevoix.»

La recherche de spécimens de lilas rares, l’ajout de cultivars tardifs afin de prolonger la floraison représentent des éléments essentiels à la croissance du jardin. «Notre petit travail constant porte fruits. Notre jardin est jeune, il profite d’un cadre idyllique, il nous faut le mettre en valeur.  Nous avons aussi des arbres fruitiers intéressants, dont les pruniers de Damas qui sont là depuis plus de 400 ans.»

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