Mille leaders ontariens découvrent Charlevoix

25 juin 2010
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Charlevoix a poursuivi ses efforts de séduction auprès de la clientèle ontarienne en étant la région vedette lors de l’événement Soirée Québec à Toronto, auquel participaient 1 000 convives représentant tous les secteurs d’activité de l’Ontario avec lesquels le gouvernement québécois entretient des liens politiques, institutionnels et d’affaires.

Avec la présence de 12 partenaires de la région, c’est la plus importante délégation à s’être rendue en Ontario. «Les efforts déployés sur ce marché ont été très rentables pour Charlevoix au cours des dernières années, et nous devons poursuivre ce démarchage auprès de la clientèle de la Grande région de Toronto, qui est sensible à nos principaux produits d’appel», croit le directeur général de Tourisme Charlevoix, Alyre Jomphe.

L’un des promoteurs présents, Le Massif, pense qu’il faut miser sur ce marché. ««Le Massif de Charlevoix accueille de plus en plus d’Ontariens à la montagne en hiver. Ce marché sera d’autant plus porteur avec l’avènement du train touristique dès l’été 2011 et les projets d’expansion quatre-saisons», a constaté Frédéric Gonzalo, vice-président marketing et communications chez Groupe Le Massif.

Difficile pour l’instant de dire si le message est entendu. Il y a bien les hôteliers de Charlevoix ainsi que d’autres fournisseurs de produits touristiques qui notent une présence plus forte de plaques minéralogiques ontariennes sur les routes de la région. On estime que la clientèle ontarienne représente près de la moitié de tous les visiteurs provenant de l’extérieur du Québec, soit 70 000 des 140 000 visiteurs de l’étranger.

Une gastronomie alléchante (mise à l’avant plan de la Taste of Charlevoix de 2009), un lien aérien quotidien avec Québec (3 vols journaliers) grâce à Porter et le label de Réserve mondiale de la biosphère ajouté à l’étiquette «Joie de vivre» gonflent l’optimisme de Tourisme Charlevoix.  «Charlevoix possède tout pour devenir une destination de notoriété spontanée auprès des voyageurs ontariens», assure M. Jomphe.

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