Nouvelle chanson thème pour la ChantEauFête de Saint-Siméon

Par Emelie Bernier 17 juin 2010
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Cette année, sous la houlette inspirée de l’auteur compositeur interprète Mario Chénard, les jeunes de Saint-Siméon ont eu la chance de créer de toute pièce une nouvelle chanson-thème pour souligner les 10 ans du festival qui fait de leur municipalité un grand rendez-vous pour les amateurs de chanson.

Pour la première fois devant public, mercredi dernier, les élèves de Saint-Siméon  ont entonné le nouvel hymne du festival, chanson-thème qu’on entendra au début de chacun des spectacles de l’événement dans les années à venir. « La précédente chanson-thème a duré 6 ans. On a celle-là pour quelques années », s’amuse Dominic Marier.

 

C’est Mario Chénart qui a piloté le projet de création avec les élèves de l’école.  «Je suis arrivé ici et la plupart des jeunes, sauf les tout petits, m’ont dit « on a déjà fait ça, composer une chanson ». J’ai été surpris et ça a été vraiment bien! », raconte Mario Chénart.

La première journée lui a permis de récolter les idées des jeunes, puis le soir, il a ficelé le texte et composé la mélodie. Le lendemain, un chœur de quelques enfants s’est joint à lui pour l’enregistrement de la ligne de base. Les arrangements ont été peaufinés par la suite, avec l’aide de Jean-Sébastien Fournier, afin d’arriver au produit final. « Les jeunes ont manifesté le désir de parler des deux côtés de la découverte, découvrir, mais aussi être découvert. On sent bien ce double regard dans la chanson, tout comme les thèmes qui leur sont chers : le fleuve, les baleines, la nature… », croit M. Chénart.

 

L’initiative, portée par l’équipe-école en collaboration étroite avec la ChantEauFête, avait aussi pour but d’amener des artistes à l’école. « Quand on parle d’apprentissages signifiants, en voilà un bel exemple, estime le directeur adjoint Sébastien Garneau.  

 

Dominic Marier, lui, est ravi de voir la cohésion qui lie les divers intervenants. «On travaille dans le même but, éveiller les jeunes à la musique ! », conclut-il. 

 

 

 

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