Les parents de Saint-Aimé devront encore patienter

9 juin 2010
Temps de lecture :

Le conseil des commissaires de la Commission scolaire de Charlevoix n’a pas encore pris sa décision concernant l’ouverture d’une classe maternelle à l’école Beau-Soleil de Saint-Aimé-des-Lacs. Même si le nombre d’élèves dépasse le nombre de six enfants requis pour la prochaine année scolaire et les suivantes, le président de la Commission scolaire, Benoît Simard, n’est pas en mesure d’assurer les parents que leurs enfants pourront fréquenter l’école Beau-Soleil en août au lieu de l’école Fernand-Saindon de Notre-Dame-des-Monts.

«Présentement, nous manquons d’information pour se prononcer, mais il n’y a pas de nombre magique. Même s’il est suffisant ça ne veut pas dire automatiquement que la maternelle se donnera à l’école Beau-Soleil, a affirmé M. Simard lors de la séance du conseil des commissaires hier où une dizaine de parents de Saint-Aimé-des-Lacs étaient présents. Nous n’avons pas avantage à prendre notre décision ce soir.»

Les commissaires veulent d’abord connaître le nombre d’élèves qui s’inscriront au cours de la semaine prochaine avant de prendre leur décision. Ils doivent aussi évaluer les coûts d’aménagement et de transport puisque certains enfants qui habitent à Saint-Aimé-des-Lacs vont à l’école Fernand-Saindon. Ils annonceront leurs couleurs lors de l’ajournement qui se tiendra le 30 juin au Centre administratif de La Malbaie.

Caroline Tremblay a représenté les parents au cours de ce conseil. «Nous sommes déçus, mais c’est logique de vouloir connaître l’organisation réelle. Nous avons fait le recensement de la liste d’enfants et nous savons que nous serons plus que six. Comme parent le 30 juin c’est tard, nous devons nous organiser», a-t-elle déploré.

Le président du Syndicat des enseignants de Charlevoix, Damien Lapointe, a renchéri. «Nous avons le chiffre magique de six enfants, pourquoi continuer à faire attendre les gens?, s’est-il questionné. Le directeur de la Commission scolaire de Charlevoix, Robert Labbé, a rétorqué qu’il n’y avait pas de chiffre magique puisque la Commission scolaire avait déjà ouvert une classe maternelle avec quatre enfants et qu’il y avait d’autres éléments dont le conseil des commissaires devait tenir compte.

Partager cet article