Des dizaines d’actions pour bâtir Saint-Irénée
Une quarantaine d’actions sont prévues à Saint-Irénée au cours des prochaines années. Elles découlent d’une réflexion stratégique menée l’automne dernier, exercice auquel 75 personnes avaient participé.
«Bâtir l’avenir de Saint-Irénée passe par la concertation et la mise en commun des expertises de ses citoyennes et citoyens orientées vers une vision globale de son devenir», lance Janet Casey, responsable du comité de suivi.
Une ligne commune de ce plan d’action porte sur le secteur de la plage. On propose notamment de «faire en sorte que le train touristique s’arrête à Saint-Irénée», sans mettre de côté le projet d’une gare ou celui du réaménagement du quai. La rue Principale pourrait devenir le chemin des Bains d’ici 2012.
La préservation de la plage, le développement de services à proximité et l’aménagement de sentiers pédestres y convergeant sont aussi dans la mire de la municipalité et de son comité de suivi.
La démographie de cette municipalité créée en 1855 et qui compte présentement 709 habitants fait également partie des préoccupations. La mise en place d’incitatifs pour attirer de nouvelles familles tout comme l’accessibilité de terrains propres à la construction résidentielle font partie des stratégies visant à renverser la tendance.
La mise en valeur du moulin à scie Siméon Desrosiers, de l’héritage de sir Rodolphe Forget, des écrits de Thérèse Casgrain, de l’histoire maritime et de l’église est de nature à faire la promotion de la culture et de l’histoire de la municipalité. On propose même de développer un circuit patrimonial et de restaurer les serres Victoriennes du Domaine Forget.
Il n’est pas étonnant non plus d’y retrouver des efforts de préservation de l’authenticité du village et de l’environnement. Politique de développement durable, cohabitation dans un but de climat positif, plan de jardinage écologique et protection de l’eau sont présents dans le plan de match de la municipalité.
Rappelons que le plan d’action a été présenté à la population. Il a été préparé par Huguette Marin, agente de développement rural du CLD de la MRC de Charlevoix-Est.
