Pendant quelques jours, Gérald Maltais mettra de côté son rôle de maire de Petite-Rivière-Saint-François pour jouer celui de père et de fan inconditionnel de sa fille, Dominique Maltais, qui participe à l’épreuve de Snowboard Cross aux Jeux olympiques de Vancouver.
« Je ne pouvais pas manquer ça, c’est peut-être la dernière chance que j’ai », disait M. Maltais qui, accompagné par le copain de sa fille François Bilodeau, est reçu par Pétro-Canada, qui a mis en place un programme spécial pour permettre aux proches des athlètes d’assister aux Jeux.
Pendant que Gérald Maltais sera aux premières loges sur place, le chalet de la base du Massif accueillera les supporters du village désireux de partager l’expérience olympique de l’enfant chérie. Dès 13 h, le 16 février, ce sera les qualifications, puis, espère-t-on, la finale à 15 h.
« Sans prétention, je veux la voir sur la plus haute marche du podium. Et comme je la connais, elle ne se contentera pas de la 2e place », de poursuivre le paternel. Pour ceux qui se demandent pourquoi sa mère, Marjolaine, n’est pas du voyage : « Ça la stresse trop », précise-t-il.
Dominique Maltais a pris le temps de se ressourcer à la maison familiale avant de quitter pour Vancouver, un séjour de 48 heures où elle s’est même permis quelques descentes avec « sa gang d’amis » sur les pentes du Massif.
« Dans mon esprit, elle est prête, il n’y a pas de doute. Elle a fait du chemin depuis qu’elle a surfé pour la première fois à 11 ans. On y croyait graduellement, mais qu’elle se rende à ce niveau, c’est formidable. Je ne peux pas trouver ça banal ce qu’elle a accompli, je trouve ça grandiose. Mais on ne veut pas être prétentieux en affichant notre grande fierté », dit-il.
La bannière attachée sur le balcon est modeste, mais significative : « Ta famille est derrière toi, Dominique », y lit-on. Et Gérald Maltais, policier à la retraite, maire à temps plein, reconnu pour son calme imperturbable, avoue que « le16 février sera très émotif », un stress que personne ne lui reprochera!
