Revirement de situation heureux à Clermont cet après-midi alors que la papetière a annoncé qu’elle ne fermait plus la machine numéro #4 tel qu’annoncé en septembre. Ce sont donc 120 travailleurs qui ne voit plus la date du 15 janvier comme un jour sombre.
La nouvelle est plutôt à contre courant des récentes annonces dans l’industrie forestière, ce qu’admettait volontiers le président du Syndicat des Travailleurs du papier, Claude Turcotte «On espérait, mais honnêtement, on s’y attendait pas. Ce sont 120 emplois qui sont sauvés», a indiqué M. Turcotte, sur un ton joyeux qui ne mentait pas sur l’accueil de la nouvelle.
«Je ne regrette pas d’avoir perdu des heures de travail au comité de reclassement. Depuis des mois, on est en mode fermeture», a-t-il admis. La compagnie a expliqué que c’était le léger raffermissement du marché qui avait permis de revoir la décision. Plus tôt, le 17 septembre, elle avait avisé le tiers des 350 employés de l’usine qu’ils perdraient leur emploi, un drame économique qui représentait une masse salariale soufflée de 10 millions $.
La nouvelle a été transmise aux employés hier en fin d’après-midi. «Les sourires étaient plus faciles à la sortie de l’usine. Parce plus la date du 15 janvier avançait, plus le climat était difficile. Le message, c’est que ne nous sommes plus à l’abri, nous ne sommes plus intouchables. Il faudra travailler de façon sécuritaire, rendre la marchandise et les résultats seront là», a conclu M. Turcotte.
