Carrefour Paul-Médéric : Le patrimoine, la soudure et la transparence

11 Décembre 2009
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Trois expositions où cohabitent des animaux en fer recyclé, l’histoire de la ferme des années 30 représentée par d’illustres personnages et des tableaux vitrifiés, des murales froissées et des totems viennent agrémenter les activités des Fêtes du 3 décembre au 31 janvier 2010 au Carrefour culturel Paul-Médéric.

Guy Lamarre présente Transmutations ferrugineuses qui regroupe des sculptures d’animaux (oiseaux, phoques, poisson). Ayant travaillé le vitrail, il s’est converti à la sculpture faite à partir de fer recyclé. Pour lui, « ce qui me bloquait, c’était la soudure, je ne savais pas. J’ai demandé à un ami qui le savait de me montrer à souder et je suis parti de là. » En plus de ces bêtes ferreuses, M. Lamarre précise que « ce qui est important, ce sont les textes, il faut lire les textes, ça va avec les œuvres.» Ainsi, pour chaque œuvre, on découvre des textes d’humour et de dérision.

En se déplaçant dans le Carrefour, on découvre, avec Autrefois sur nos fermes, l’hiver, le mode de vie des années 1930 et l’histoire de l’utilisation d’outils de la ferme avec les célèbres maquettes de Jean-Claude Turcotte. Il rend accessible au public ces personnages qui font partis de son quotidien mais aussi de celui de la population, « je vis avec eux. J’en parle comme si c’était ma famille. Une vieille dame m’a dit reconnaître Léopold. Ça me plait que les gens les reconnaissent ». Avides du détail, il a pu compter sur ses complices Thérèse Audet et Albany Labranche qui ont travaillé sur les vêtements et les véhicules.

Finalement, Céline Gignac, intéressée par la transparence et le relief, propose des toiles où elle utilise la résine et la toile froissée. « Je fais un choix d’œuvres à vitrifier avec la résine qui ont un potentiel de révéler des profondeurs. Je recherche la complexité dans la réalisation de mes œuvres ». Pour ses tubes, l’idée est inspirée des totems sur lesquelles elle travaille directement afin que « l’équilibre fasse avec la rondeur ». C’est au sous-sol, que Communiquer : la réconciliation des contrastes de Céline Gignac clôt la visite.

Céline Gignac avec l’une de ses murale froissée.

Guy Lamarre avec son œuvre préférée, la première qu’il ait fait, l’Andragore.

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