Les bruits de chantier se font entendre aux Serres Lacoste alors qu’on vient d’y entreprendre la reconstruction des bâtiments endommagés
Comme le confirme le propriétaire Daniel Lacoste, « les travaux de reconstruction ont commencé la semaine dernière ». Questionné sur les délais, l’entrepreneur a admis que « ce sont des négociations qui sont longues, il ne faut rien oublier ».
La reconstruction ne comprendra pas de changement majeur, sinon l’ajout d’un quai de chargement des marchandises et une salle fermée exclusivement réservée aux boîtes de carton qui avaient donné du fil à retordre aux pompiers lors de l’incendie.
«On remet en marche exactement ce qu’on avait. C’est un hectare de serres qui étaient en panne sèche, même si on avait réussi à en sauver la majorité. Le problème, c’est que la partie de service était complètement brisée. Il n’y avait plus de chauffage, plus d’eau, plus d’électricité, plus de salle de classage… C’était un gros morceau », explique M. Lacoste.
Le producteur concède que l’automne sera très actif, s’il veut être prêt à reprendre la production en 2010. « Je mets mes plants dedans le 21 janvier. On a un échéancier serré », concède-t-il, ajoutant du même souffle que le projet de chaufferie centrale à la biomasse est retardé d’un an. « Je veux dire aux gens d’arrêter de m’appeler pour me vendre du bois, je ne suis pas rendu là », mentionne M. Lacoste qui se dit fort sollicité.
Les coûts des travaux de reconstruction s’élèvent à 1 million de $ et mettront à contribution plusieurs entrepreneurs de la région.
Les pertes en vente consécutives à l’incendie sont évaluées à 600 000 $. La nouvelle production sera disponible dès le mois de mars, mais jusqu’à la fin de cette année, il est possible de se procurer des tomates Lacoste dans les principaux marchés d’alimentation.
