Les vertus du Vice

Par Emelie Bernier 6 septembre 2009
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Le Vice Café, planté devant l’église, n’est pas tant un repaire de débauchés qu’un haut lieu de plaisir, surtout le vendredi soir, quand ses murs palpitent au rythme de la musique. Rendons grâce: le petit resto-bar relève depuis trois ans le pari osé d’offrir un spectacle par semaine aux «mélomaniaques»!

 

La programmation automnale du Vice Café oscille du rock au blues en passant par la chanson. Tommy Boivin, responsable de la programmation, entame cette nouvelle saison en s’offrant corps, âme et chansons nouvelles ce vendredi 4 septembre. À n’en point douter, Tommy cassera la baraque! Le 11 septembre, le Vice, comme l’appellent ses nombreux intimes, accueille un pianiste de grand talent, Guy Cardinal. La preuve qu’on ne joue bien qu’avec les mains…

 

La pétillante Isa Simard attend son tour sur le bûcher, le 18 septembre. Parions que c’est plutôt elle qui brûlera les planches, avec ses ritournelles mi-acides, mi-sucrées, son ton gouailleur et sa poésie déconcertante.

Le 25 septembre, Randall Spear déballe sa folk parmi les convives du Vice. De sa musique, le gaillard dit qu’il a essayé d’y mettre «la voix de Cohen, la guitare acoustique de Neil Young, le respect pour les mots de Dylan et la simplicité de Willy Nelson». Intrigant, non?

Le 2 octobre, place au duo folk rock de Québec, Lily muse. Elle chante, il gratte la guitare. Le 9 octobre, le vieux routier Mike De way, de retour d’une tournée en suisse, assène son blues énergique en formule trio. Le 16 octobre, place à Josée & the blues boys, suivi le 23 octobre de Juliel, une belle cowgirl qui livre un country sensible et intelligent.

Les spectacles sont gratuits et débutent à 22h.

 

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