Touche pas à mon école

Par Dave Kidd 16 juin 2015
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À l’École Sir-Rodolphe-Forget, de Baie-Saint-Paul, plus de 110 personnes, ont aussi demandé au gouvernement du Québec de cesser de couper en éducation. Elles ont bravé la pluie et formé une chaîne de solidarité  devant l’établissement pour « le protéger ».

Enseignants, parents, enfants, élus et retraités ont encerclé l’établissement. « L’école est barricadée, ne venez pas y toucher », a lancé Damien Lapointe, président du syndicat des enseignants et enseignantes de Charlevoix. « On a de l’argent pour les bâtiments, mais pas pour les ressources humaines. Le casier des compressions est plein », a déclaré pour sa part Michel Boulianne, vice-président de la Commission scolaire de Charlevoix. « On ne vous laissera pas tomber. L’éducation, c’est la base d’une société. C’est aussi ce qui assure son développement », a  ajouté Claudette Simard, préfet de la MRC de Charlevoix.

Martine Vallée, directrice générale de la Commission scolaire de Charlevoix, a participé à « cette action concertée » initiée par le syndicat. Sur les compressions demandées à son organisation, elle avait une lueur d’espoir de 230 000$. « Québec semble vouloir reculer sur la gestion des actifs. Il faudra quand même trouver 400 000$ », dit-elle.

Les négos inquiètent

Sonia Dufour, qui enseigne depuis 26 ans, pense que les prochaines négociations entre le gouvernement et la fonction publique pour le renouvellement de la convention collective seront difficiles. Elle croit que « l’organisation du travail est un facteur qui fait en sorte que l’opinion publique n’est pas du côté des employés du gouvernement ».  Son travail a tellement changé qu’il est passé « d’une passion à une obligation », dit-elle.

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